Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 39. (Budapest, 1972)
SZILÁGYI, JEAN-GEORGES: Deux canthares apuliens
8. Détail du canthare <le la fig, 4 nouveau contenu. Il est ainsi compréhensible que l'opposition aux formes d'expression dominantes de l'art grec des V e et IV e siècles s'est opérée en jjremier lieu hors la Grèce, mais dans une aire où à coté du style classique vécut aussi une tradition locale soumise à d'autres lois. D'autre part il est également compréhensible que les représentants de la «révolte» n'étaient pas les maîtres principaux des ateliers grecs de l'Italie, qui, déjà du fait de leur éducation étaient plus fortement liés aux traditions classiques, mais des peintres moins doués, pour qui il était plus facile de travailler selon leur propre goût que d'accepter les bornes d'une sévère discipline imposée par l'école. C'est à ceux-ci qu'appartenait aussi le peintre des canthares de Budapest. A savoir, il ne peut être douteux que les deux vases avaient été peints par la même main, l'ouï- justifier cette constatation, il suffit de comparer les têtes féminines des faces B, leurs profils, le dessin des yeux, des bras droits levés et des chitons retenus sur l'épaule ou les formes des miroirs. Toutefois, les deux vases ne sont pas isolés dans la peinture de vases à figures rouges apulienne tardive et appartiennent à sa branche dite — selon la terminologie de A. D. Trendall — de style orné. Parmi les pièces publiées celle qui leur ressemble d'une façon frappante est un canthare du Metropolitan Museum de New York: 12 en A sur la tête féminine émergeant d'un calice on voit le même sakkos au dessin de filet que sur celle du premier canthare 12 O 1 i v e r, A.: op. cit. (ci-haut note 8), pl. 5, 1 —2.