Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 37. (Budapest, 1971)
POGÁNY-BALÁS, EDITH: L'influence des gravures de Mantegna sur quelques dessins de Leonard de Vinci
20. A. Lafréri: Dioscures du Monte Cavallo. Gravure musculature du dos précisément et vigoureusement rendue, est le résultat non seulement des études anatomiques de Léonard, niais aussi de l'étude de la figure de lagravure de Mantegna (fig. 18) et de la statue romaine (fig. 17). Gn y rencontre une identité presque trait pour trait; dans ce cas la statue antique servait elle aussi d'étude de la nature à l'anatomie du corps humain. C'est immédiatement à la Bataille d'Anghiari qu'on rattache une pierre noire de Léonard conservée dans la collection de Windsor, représentant Neptune dans un char tiré par deux chevaux marins (fig. 13). 14 Le dessin qu'on date de 1504 est sans doute une esquisse préparatoire fait pour celui que, selon Vasari, Léonard avait exécuté pour le florentin Antonio Segni. La conception du dessin est considérée en général comme ayant été fait d'après un modèle antique, probablement un sarcophage antique figurant Poseidon, et comme modèle servant à développer le problème soulevé dans le dessin; la Galathée de Raphaël, la gravure de Raphaël-Raimondi, intitulée «Quos ego», la fontaine florentine de Neptune d'Ammanati, et la Fontaine Trevi de Bernini. Ce qui dans ce dessin de Léonard saute surtout aux yeux, est qu'il se rattache également à la gravure de Mantegna (fig. 12), et cela bien plus directement que les reliefs de sarcophage qui, dans ce cas ont exercer sur lui un effet en premier lieu par l'intermédiaire des gravures de Mantegna. La figure de Neptune placée entre les chevaux marins, adoptée du «Combat de dieux marins», fut empruntée à une autre gravure mantegnesque, le «Tueur de serpent». La composition utilise le côté droit de la gravure du «Combat de dieux marins» (B. 18 — fig. 12) mais redouble le nombre des chevaux en adoptant leurs queues de poisson serpentant, et en ajoutant une autre figure caractéristique de Mantegna, celle du «Tueur de serpent», qui lui aussi » C 1 a r k, K. : op. cit. Cat. 12.570 (Tome I, p. 109).