Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 36. (Budapest, 1971)

G. AGGHÁZY, MARIE: La statuette équestre de Léonard de Vinci

les dessins, jusqu'à la solution sculpturale. Le projet d'armure permet de présumer que François I er l'ait utilisé et employé 1 même vers la fin de sa vie. François [ er , en protégeant Léonard de Vinci, a mérité déjà à l'âge jeune qu'à son enterrement on le proclame non seulement «père des veneurs», mais aussi «père des arts et des sciences», ainsi que nous renseigne dans le 5'' tome de son ouvrage Guilleaume Martin du Bellay (fin du X V e siècle - 1559). 11 S U 1* 1» L É M E N T Statuette de Hiulapest. Musée des Beaux-Arts, n" d'inv. 5302. Longueur totale: 26,5 cm, hauteur totale: 24,3 cm. Hauteur du cavalier, obtenue par l'addition des dimen­sions des divers membres du corps : 19,9 cm. Le cheval pèse 1,95 kg, le cavalier 440,2 gr. Tous deux sont creux. Us furent fondus séparément à cire perdue. Les pieels du cheval sont mas­sifs. Tout cela se trouve corroboré par la radiographie qui permet en plus de constater que les parties les plus larges du corps du cheval furent bâties sur une armature aux extrémités arrondies. Selon les résultats de l'analyse spectrale l'alliage du bronze élu cheval est le même que celui du cavalier. Non seulement les principaux éléments constitutifs de l'alliage sont identiques, mais aussi les éléments de souillure démontrables seulement en traces et à son époque inélhninables. Ainsi se trouve écartée l'ancienne hypothèse basée sur l'inégalité des proportions des corps, selon laquelle les deux morceaux du groupe n'aient, originairement, pas appartenu l'un à l'autre. A savon-, il était impossible de produire à deux reprises des alliages tellement identiques. Le cheval et le cavalier furent exécutés ensemble, d'un bronze plomb if ère sans zinc, ce qui correspond aux traditions centenaires de la produc­tion d'un alliage de bronze et en même temps aux prescriptions de Léonard. — La surface de la statuette n'est pas ciselée, les trous de coulée sont libres, la partie de la queue fut emboîtée postérieurement d'une façon grossière. Patine: sur vestiges d'un vernis noir une couche verte artificielle. — Le cavalier peut aujourd'hui être démonté, la façon actuelle de le fixer est une solution postérieure moderne. Statuette de cheval de New York. Metropolitan Museum of Art. Acc. No. 25.74. Longueur totale : 20,3 cm. Hauteur totale : 23,1 cm. Elle est donc un peu plus petite que la statuette de Budapest, Aussi son poid est-il moindre: 1,84 kg. Le corps est également creux et les pieds sont massifs. La radiographie montre qu'elle a été fondue à cire perdue. Les parois sont minces et parfaites. La surface est ciselée, la patine au vernis brun noir est par endroits usée. La partie de la queue fondue séparément est plus soigneusement emboîtée, les geules de coulée sont aplanies. Sur le côté gauche du corps on voit à la hauteur de la partie supérieure des cuisses une entaille que l'anatomie n'impose point. Selon M. László ( lerevich, elle est le vestige d'une éraflure causée par le timon. Cette remarque pourrait être modifiée de sorte que l'enfoncement servait à fixer le timon. Par conséquent le spéci­men de New York ne représente pas un cheval de Selle, mais un cheval de harnais. Selon M. László Gillemot cela pourrait aussi bien être une paille. Statuette de Londres. Appartient à M. Pierre Jeannerat. Longueur totale: 27,8 cm. Hauteur totale: 24,2 cm. La raison des différences dues peut-être au mesurage pas tout à fait précis, pourrait être en plus qu'on est ici en présence non pas d'une refonte, mais d'une copie modelée librement, c'est à dire d'une variante. Bien que nous ne commis­sion pas l'alliage du bronze, les marques extérieures de sa forme et l'examen de sa Sur­face nous permettent de le considérer comme le pendant de l'exemplaire de New York. La partie du ventre des deux chevaux est déprimée de la même façon, et leur attitude est opposée comme en contre-partie. Ce n'est que sur le spécimen de New York que fut fait un moyen de fixer le timon, et le cheval de Londres ne se rapprochait pas tellement de l'autre. Sur leurs côtés l'un, contre l'autre, cependant, on retrouve sur la partie postérieure des cuisses une tache longitudinale limitée par une incision et au bas une petite entaille triangulaire. Ces irrégularités ne peuvent pas être produites deux fois par les mêmes pailles. Mais c'est là que durent être fixés les instruments nécessaires pour l'attelage: la bride, la croupière, etc. La place et le format des taches patinées en noir et artificiellement usées sont sur les deux pièces identiques. 44 Bellay, G. M. du: Mémoires, vol. 5, cité :Sainte — Palaye: op. cit., II. p. 346, note 11.

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