Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 34-35. (Budapest, 1970)

CASTIGLIONE, LADISLAS: Isis Pharia. Remarque sur la statue de Budapest

33. Isis Pharia et le phare de Pharos sur une monnaie alexandrine d'Hadrien 34. Isis Pharia et le phare de Pharos sur une monnaie alexandrine d'Hadrien (fig. 33 — 34), 31 cette localisation peut être prise pour certaine malgré l'absence des vestiges archéologiques du sanctuaire. Une preuve indirecte est le fait que les do­cuments relatifs à Isis Pharia ou Pelagia proviennent sans exception des villes maritimes 32 et que le revers de la monnaie corinthienne 33 qui peut être rapprochée du sanctuaire de Kenchrée de la déesse, bien connu par les sources écrites, 34 re­présente la statue caractéristique se dressant à l'entrée du port demi-circulaire. Cette disposition correspond exactement à celle de Pharos, île située au milieu des deux ports d'Alexandrie, ce qui nous amène à supposer qu'on désirait ériger à Corinthe la copie exacte du sanctuaire d'Alexandrie d'Isis et de la statue. Du reste, on n'aurait pas pu trouver une place plus appropriée que l'île de Pharos pour y élever un sanctuaire dont les cérémonies et la déesse ont exigé qu'il soit situé im­médiatement au bord de l'eau et dans un port. Il y a intérêt à s'arrêter encore pour quelques instants sur nos données corin­thiennes. Pausanias (II, 4, (i) 35 fait mention de deux sanctuaires d'Isis situés sur la route conduisant vers l'Acrocorinthe. Il dit l'une des formes de la déesse simplement «Egyptienne» et l'autre «Pelagia». Ce qui en soi-même n'indiquerait rien d'autre que la forme marine d'Isis était expressément distinguée de la forme générale. Le pe­riégète cependant mentionne au même endroit encore deux sanctuaires de Sarapis. Dans l'un on aurait vénéré le forme habituelle de la divinité, tandis que dans l'autre sa variante canopienne (6 ëv K<x.vcoßa>). Il est évident qu'on a affaire ici non à quatre différents sanctuaires égyptiens, mais à deux sanctuaires du couple ;!1 Pig. 33: Isis Pharia et le phare de Pharos sur la monnaie alexandrine d'Hadrien, frappée en 133/134. D a t t a r i, G. : Numi Augusti Alexandrini. Le Caire, 1901, n° 1767; V o g t, J. : op. cit., p. 55; Alf ö 1 d i, A. : JbAC, S /9 (1965 - 66), pl. 8,2. - Fig. 34; la mon­naie alexandrine d'Hadrien de 132/133. D a t t a r i, G.; op. cit., n os 1765, 1766; Vogt, -J.: op. cit., p. 54. Cabinet des Médailles du Musée National Hongrois, n° d'inv. 68/949. 3. - Cf. L e i p o 1 d t, J. - R e g 1 i n g, K. : Angelos, 1 (1925), pp. 129, 130. y2 Brun eau, Ph.: BCH, 85 (1961), p. 445; U s m a n, M.: Le culte des dieux égyptiens sur le Bospore Thracien. Atti Sett. Cong. Int. Arch. Class., III. Roma, 1961, pp. 1 LI, 112. L e i p o 1 d t, J. — R e g 1 i n g, K. : op. cit., pp. 129, 130, pl. 5, 3. 34 R u s c h, A. : De Serapide et Iside in Graecia cultis. Berlin, 1906, p. 33. Rusch, A.: op. cit., p. 31; B r u n e a u, Ph. : BCH, 85 ( 1961), p. 445.

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