Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)

ENTZ, GÉZA: Les pierres sculptées de la cathédrale de Kalocsa

25. Vue dorsale du fragment suivant feuilles lobées entourant les corps nus (fig. 36). Toutes deux figures touchent de leurs mains levées et de leur tête le bord supérieur de la console. Le plan du fond est sous le rebord fortement en retrait, ce qui met la plastique des figures sculptées encore mieux en relief. Les formes et les proportions des figures nues sont bonnes et témoignent de l'observation de la nature, tout comme les figures assises sommairement modelées de la console précédente. Très caractéristique est de séparer par une forure ronde les lobes des feuilles se ramifiant et faisant saillie dans l'espace. Cette solution ne se rencontre nulle part dans les sculptures en question. La dernière des deux consoles représente sans doute les ancêtres avec l'arbre de la science, symbolisé par les branches feuillues. Dans quelques maisons de Kalocsa sont encastrés dans le mur trois chapiteaux de pilastre, dont deux 22 sont à crochets, comme le chapiteau de pilier n° 5, et le troisième (fig. 38), est, semblablement au chapiteau de pilier n° 4, à languettes, cannelé et aux memb­res reliés l'un à l'autre par un arc. Ceci est intéressant du fait que le chapiteau est encadré des deux côtés de palmettes septpartites, ainsi qu'on le voit seulement sur le chapiteau de pilier n° 2. 23 Après avoir décrit une à une les pierres sculptées, nous pouvons procéder à en tirer des conclusions, ce qui est d'autant plus nécessaire que nous ne connaissons les résultats des deux fouilles exécutées Tune il y a un siècle, et f autre il y a un peu plus de cinquante ans, que très insuffisamment, et que pour le moment il y a peu d'espoir d'engager de nouvelles fouilles. Donc le témoignage des sculptures est pour ainsi dire la seule possibilité qui nous est offerte pour approfondir nos connaissances sur les deux cathédrales de Kalocsa. A la première basilique, celle du XI e siècle, on ne peut rattacher qu'un seul frag­ment, notamment le fragment de corniche à décor de rinceaux n° 1. Henszlmann a -Foerk, E. : op. cit. p. 61, fig. 100—101. 23 Sa photographie est publiée dans Pintér, L: A kalocsai főszékesegyház (La cathédrale de Kalocsa). Budapest, 1942. pl. entre les pp. 34—35.

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