Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Une coupe du peintre d'Andokides

5. Coupe attique à figures rouges. Budapest, Musée des Beaux-Arts les figures : elles présentent dans la plupart des cas la forme de la ligne en relief évoluée, mais elles sont par endroits plus plates et plus floues. Cette mince ligne de contour manque sûrement sur quelques parties de la main gauche et du pied gauche de l'homme et sur le pied droit de la femme, ailleurs elles sont à peine perceptibles, pourtant le spectateur a l'impression que ce n'est que l'effet optique qui est différent et non la technique. On distingue nettement l'esquisse dans les deux figures et dans la draperie (fig. 10-11). De l'interprétation des tableaux il y a peu à dire. L'intention du peintre était sans doute de représenter les deux personnages affrontés pour marquer qu'ils sont en connexion l'un avec l'autre. L'homme assis sur un siège bas, haussant la jambe intérieure selon le schéma habituelle de cette position, est représenté dans une attitude dans laquelle l'homme adulte libre n'apparaît dans l'art grec — sauf si son occupation ou un événement extérieur ne le justifie — que dans les représentations de banquets." 1 Or, ici il ne peut guère être question d'une simple scène de symposion: la figure géante de l'homme assis, l'atti­tude et le vêtement de la femme et la branche qu'elle tient dans sa main ne permettent pas d'interpréter les deux personnages simplement comme un couple de «jeune homme et d'hétaire». La femme est évidemment une bacchante (ou plus conventionellement une nymphe), 53 et en désignant l'homme il nous faut choisir en premier lieu entre 5 Sur le type et l'interprétation des figures assises bas dans l'art grec. v. M ö b i u s, H. : Athen. Mitt. 41 (1916) pp. 205—219. sa E d w a r d s , M. W. QHS 80, 1960. pp. 78—87, en premier lieu p. 80, note 11) considè­re comme nymphes les figures de femmes, apparaissant dans l'entourage des satyres, sans attributs dionysiaques, mais même cette distinction générale est elle aussi problématique, cf. Simon, E., Enc. Arte Ant. IV. Rome, 1961. pp. 1005—1007 et Si cht er mann, H., ibid. V. Rome, 1963. p. 503.

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