Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)

GEREVICH, LADISLAS: Le maître des reliefs en marbre du roi Mathias et de sa femme Béatrice

fut faite que sommairement, « . . . cosi che è più facile riconoscere i gruppi che le individualità artistiche . . . » 35 Le relief de Bude représentant Jules César ne peut déjà à cause de ses dimensions, être comparé aux bustes et scènes circulaires ornant le socle et provenant de différents maîtres, mais aux portraits antiques exécutés d'une pierre verte (pietra verde di Oira) et disposés dans les angles supérieurs du cadre ornemental de la série des reliefs courant sous la corniche inférieure et attribués à Gian Cristoforo. 30 C'est encore lui qui aurait pu exécuter aussi une partie des décors à médaillons de pierre des fenêtres. L'un des bustes féminins du décor du cadre de la bifora de gauche accuse une ressemblance frappante avec les médailles de Béatrice et d'Isabelle d'Aragon (fig. 25). E. Arslan le compare à l'ornementation du monu­ment funéraire de G. G. Visconti. « Ritengo dovute direttamente a Gian Cristoforo anche le finestre délia facciata délia Certosa che richiamano nclle proporzioni elettis­sime e nei particolari decorativi il monumento a G. G. Visconti: finestre riempite poi dalle bifore dell'Amadeo. » 37 Malaguzzi-Valeri donne les reliefs de pierre du socle à Mantegazza, et à Amadeo, et les plus classicisants — « come nelP allegória del com­mercio, ncl Giulio Cesare . . . » •— à Delia Porta ou à Gian Cristoforo Romano (fig. 26). En ce qui concerne le relief de Budavár, les frères Mantegazza ne peuvent pas entrer en ligne de compte, leur art étant sous l'influence de la sculpture sur bois maniériste du gothique tardif. Dans la porte du petit cloître (1466—1470), oeuvre de jeunesse d'Amadeo, le décor de médaillons antiquisant ne joue pas encore un rôle (fig. 27), mais dès les années 1470 il apparaît dans la chapelle Colleoni de Bergame. En résumé, nous constaterons que le relief en disque portant l'effigie de Jules César est, en tant que type, susceptible d'apparaître à la fin des années 1470, vers 1480, ce qui constitue pour nous l'un des documents des attaches des ateliers de sculpture milanais avec la tendance antiquisante. Le disque indique l'encombrement du décor architectural, et cette architecture demande une exécution analogue à celle de la chapelle Colleoni ou de la Chartreuse de Pavie. Dans le premier cas il est en connexion avec l'entourage d'Amadeo, et dans le deuxième cas avec celui de Gian Cristoforo. Ce dernier peut être mis en rapport avec les constructions d'Uladislas. Il peut être daté de la période de l'amitié entre Uladislas et les Sforza. La matière du bas-relief de Jules César est une pierre de P Italie du Nord, donc elle a été importée d'Italie, Cette sorte de cadeau était dans ces temps-là très on vogue. Le roi de France reçut en don des reliefs représentant des héros qui furent exécutés par Gian Cristoforo Romano. Cette pièce constitue une preuve de plus du fait qu'aussi les constructions de Budavár avaient suivi relativement de bonne heure la tendance antiquisante, ce qui se trouve justifié par les reliefs de Giovanni Dalmata représentant des figures vêtues du costume antique, et plus tard, dès le tournant du siècle, par les pierres tombales de Johannes Fiorenti­nus, inspirées des modèles antiques et des pierres tombales romaines de la Renaissance. LAD IS LAS GEREVICH 35 Ibid. 36 S a 1 m i, M. : op. cit. pl. 3. 37 Arslan, E. : Sui Mantegazza. Bollettino d'Arte 35, 1950. p. 34, note 23.

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