Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 26. (Budapest,1965)
NAGY, TIBOR: Le bas-relief d'Épona au Musée des Beaux-Arts
main droite elle tient un plateau rempli d'épis, et dans sa main gauche on voit un joug (?). Les poulains tournent la tête vers la déesse. 118 /(6) Aquincum (ville civile?). Plaque de bronze, fonte (fig. 6). Haut. 79 mm, larg. 67 mm, épais. 1 — 1,5 mm. La représentation est encadrée d'un édicule à colonnes torses. Epona impose les mains sur la tête des poulains tournés vers elle. Hampel a mis en doute sans raison l'authenticité de la pièce. 117 C'est dans la l re variante que nous classerons aussi le monument suivant où on ne voit que le poitrail, vu de trois quarts, des poulains mangeant sur les genoux de la déesse: f/(7) Saint-Leu, sur l'emplacement du Portus Magnus antique (Mauretania Caesariensis). Bas-relief d'une exécution grossière. Epona tient dans sa main droite une patère, et dans sa main gauche une corne d'abondance. Des deux poulains seul celui de gauche est harnaché. Sur la partie supérieure do gauche de l'arrière jilan on voit un dessin gravé en forme de K, dans lequel les chercheurs ont cru reconnaître la porte de l'Hadès. 118 2. Variante antithétique convergeante. Les poulains avancent de derrière ou des côtés de la déesse dans une ligne oblique transversale, ou ils se tiennent debout. a (H) Dalheim. Statuette très mutilée. Le poulain visible au côté droit de la déesse se tenait dans une ligne transversale, et celui de gauche — dans la mesure où h; fragment permet de le constater — se tenait tout près du trône et tournait la tête vers la déesse ('!). Sur les genoux d'Epona on ne distingue ni corbeille ni fruits. 119 5(9) Worms. Bas-relief, la partie supérieure est cassée. Les poulains avançant obliquement des côtés d'Epona et mangent, la tête retournée, dans la corbeille reposant sur les genoux de la déesse trônante. 12 " c(10) Limbach (Sarre), d'un établissement civil de l'époque impériale, situé le long de la route. La forme du lias-relief imite un trône au dossie rarrondi. Les deux petits poulains sortent des accoudoirs du trône. Corbeille de fruits sur les genoux d'Épona. 121 cZ( 11) Köngen (fig. 8). Haut-relief j^rovenant du territoire du praetorium du camp auxiliaire de cette localité. Sur les genoux d'Epona grande corbeille de fruits en osier. Les deux grands chevaux robustes, à demi tournés vers le dehors de derrière la déesse, se tiennent debout dans une attitude tranquille. On peut dater ce monument des décades de la dynastie des Sévères. 122 c(12) Heddernheim. Plaquette ovale à bas-relief, trouvée dans le Mithraeum n" 1. Epona tient dans sa main gauche une corne d'abondance, et impose sa main droite, dans m R e i n a c h, S.: Epona, pp. 35 et suiv., n° 61; M a g n e n — T h e v e n o t : Epona, n" 46, pl . Il; A 1 <• o c k, J. P.: The Antiquaires Journal XLIII (1963) pp. 119 et suiv.; Selon la proposition de R i c h m o n d, J. (A 1 c o c k : op. cit. p. 120, note) ce groupe de sculpture «was once placed over something rounded such as a lid or even a horse's back.» L'attribut que la déesse tenait dans sa main gauche a été jusqu'à présent interprété comme une corne d'abondance (H o i n a e h, T h e v e n o t), ou comme un serpent (Al cock). 117 K e i n a c h, S.: Epona, p. 40, n" 68; Magnen — Thevenot: Epona, n" 246; R e n o i t, F.: Mythes, p. 41 ; B e n o i t, P.: Archétypes, p. 107. Sur les sites: H a e u f1 er, J. V.: Buda-Pest, historisch-topographische Skizzen von Ofen und Pest. 1854. IP Partie, p. 38 et I re Partie p. 4: le bord du Danube au nord le L'Ile du Chantier Naval, donc les environs de la ville civile (Colonia Aquincum). La pièce est actuellement conservée dans la collection du Département d'Archéologie du Musée National Hongrois. N° d'inv. 61.13.36. J'exprime ma reconnaissance à Mme Eva B. Bénis qui a bien voulu me procurer la photographie de la pièce et m'autoriser à l'étudier. 118 C sell, S.: Rev. Arch. Ser. ill, vol. XXX VIT (1900) pp. 260-261; Arch. Anz. 78h (S c h u 1 t e n); R e i n a c h, S.: Rev. Arch. Ser. III, vol. XL ( 1 902) p. 237; Benoit, F.: Mythes, p. 56; M a g n e n — Th e v e not: Epona. n' 1 216, pl. 45; Benoit, P.: Archétypes, pp. 107 — 108 (la représentation suiverait un prototype ibérique?). R e i n a c h, S.: Epona, p. 37, n° 64; E s p é r a n d i e u : 4207; Magnen — T h e v e n o t: Épona, n° 205. 120 L s p é r a n d i e u : 6040; M a g n e n — T h e v e n o t : Ëpona, n° 208. 121 E s p é r a n dieu: 4479; Schleier macher: Studien, p. 134; MagnenT h e v e n o t : Épona, n° 206, pl. 42. 122 L s p é r a n d i e u, C(omplément) 586; B e h r e n s, G.: Germanische und gallische Götter in röm. Gewand. 2 p. 29; Magnen —Thevenot: op. cit. n° 211, pl, 43; Selon Schleiermacher: Studien, p. 129, ce bas-relief a été exécuté au plus tôt dans la seconde moitié du II e siècle.