Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 26. (Budapest,1965)

NAGY, TIBOR: Le bas-relief d'Épona au Musée des Beaux-Arts

6. Épona d'Aquincum. Biidapest, Musée National Hongrois la datation, les bas-reliefs cultuels ne nous permettent pas de nous appuyer sur le port des cheveux dans une mesure comme on le fait dans le cas des monuments fu­néraires. Or, même si les déesses des images cultuels ne répondaient pas si sensi­blement à la coiffure à la mode que les femmes sur les stèles perpétuant le défunt ou sa parenté, elles n'ont certainement pas pu résister complètement à l'influence de la mode de l'époque. A savoir, pour la plupart ce sont les mêmes ateliers qui ont exé­cuté toutes les deux sortes de monuments. Il n'est donc pas surprenant que sur les bas-reliefs cultuels de la Ilhénanie et de la Gaule, datés d'après les inscriptions ou les circonstances de la trouvaille de la première moitié du III e siècle, Épona porte plus d'une fois les cheveux retombant longuement dans le cou ou une coiffure four­nie à la mode, aux cheveux ramenés en arrière dans le cou. 24 Les cheveux séparés au milieu de la tête et ramenés en arrière, formant à la hauteur des oreilles des mè­ches ondulées, que porte l'Épona du Musée de Budapest et du bas-relief de Guiguen, comptent dans les représentations des déesses depuis longtemps pour une coiffure banale, et c'est pourquoi on ne pourrait — bien qu'il serait séduisant — l'identifiei avec la coiffure presque identique de la jeune Faustina ou de Lucilla. 25 Néanmoins, 24 V. par ex. E s p é r a n d i e u : 5445 (Bregenz), 0. 1 35 (Heddernheim). 25 V. à leur sujet: D e 1 b r u e c k, IL: Jdl 28 (1913) pp. 299 et suiv.; W e g n e r, M.: Arch. Anz. 1938. pp. 314 et suiv.

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