Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 24. (Budapest,1964)
ENTZ, GÉZA: Un chantier du XIe siecle a Zala vár
26. Les marches de l'escalier conduisant au trône du patriarche, dans la cathédrale d'Aquileia fragment d'une table d'autel, 27 comme l'avait déjà constaté i'auieur de la publication y relative. La grande pierre à décor de nattes demande une appréciation à part. L'inscription est, d'après les caractères, sans aucun doute contemporaine aux autres sculptural Le fragment portant les deux derniers mots de l'inscription fut trouvé près de % porte nord-ouest du château-fort, marqué aussi sur le plan de Turco, donc relativement près de l'entrée ouest de l'église. La solution du problème de la destination de la poutre de pierre richement ornée nous est fournie par le dôme d'Aquileia, où dans l'axe du choeur central, consacré en 1031, fut élevé le trône du patriarche. Les côtés frontaux des marches de l'escalier conduisant au trône y sont revêtus de plaques de pierre ornées d'entrelacs (fig. 26). Une partie des entrelacs est enrichie, semblablement à la pierre de clôture à l'aigle de Zalavár, et au sarcophage de Saint Etienne à Székesfehérvár, de figures animales, de roses et d'arbres de vie. Les dimensions, la forme et l'ornement de la pierre au décor d'entrelacs de Zalavár indiquent qu'elle était disposée selon le modèle des marches de l'escalier du trône d'Aquileia. L'usure de la partie médiane de la pierre étaye univoquement le fait qu'elle dût servir d'escalier ou de seuil. L'inscription indiquent décidément une entrée, nous estimons fort probable que la sculpture à décor d'entrelacs ait constitué le seuil du portail ouest de l'église abbatiale de Zalavár. La partie ornée est celle du côté frontal du seuil, tandis que l'inscription se trouvait sur le plan horizontal du seuil où elle sautait aux yeux de celui qui y entrait. La surface soigneusement polie du bout se trouvant sur le côté gauche de la pierre, ainsi que le rebord et le trou du tenon, plus tard bouché de crépi, permettent de conclure que c'est sur ce côté que le jambage gauche du portail fut fixé au seuil (fig. 13). Le giron relativement étroit et la partie taillée en talus au-dessus de l'inscription, indiquent que derrière cette riche sculpture dût se trouver encore une autre pierre. Cette forme du seuil correspond parfaitement à la solution des marches de l'escalier du trône d'Aquileia. L'usure de la surface des entrelacs dût se produire sans doute à Zalaapáti, car nous savons que la pierre de gauche, la plus. 27 Bogy ay, T. : op. cit. Dunántúli Szemle VIII, 1941.
