Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)
PIGLER, ANDRÉ: Notices sur quelques portraits néerlandais
49.Jacob Jordaens : Portrait d'homme. Budapest, Musée des Beaux-Arts un célibataire. (Incidemment nous signalerons encore à propos de ce chef-d'oeuvre de Jordaens, que ce n'est pas seulement au privilège d'être assis sur le côté droit que renonce ce représentant de la grande bourgeoisie néerlandaise. Avec une envergure exceptionnelle et d'une manière saisissante l'artiste a caractérisé l'homme harassé en premier lieu par l'espace qu'il a laissé devant la tête plus exigu que derrière elle. Le spectateur interprête instinctivement la signification symbolique de cette pose de façon que l'homme, de corps et d'esprit cassé, s'éloigne de la vie). Le portrait hollandais le plus problématique du Musée des Beaux-Arts, le portrait de femme, attribué auparavant à Vermeer de Delft (n° d'inv. 316) a été exécuté selon toute probabilité également comme une pièce solitaire : la jeune femme se tourne vers la droite, donc elle ne devait pas être mariée. Aussi est-il indéniable que d'autre part la personnalité peu attrayante de la femme portraiturée corrobore cette supposition. * Le visiteur du musée, en contemplant les portraits d'époux néerlandais, peints sur deux tableaux à part faisant pendant l'un à l'autre, estime naturel que les pendants n'on pu être peints que simultanément. Or, plus d'un cas concrets infirment cette croyance. Selon la communication du Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie de La Haye, on trouve dans l'oeuvre de Michiel van Miereveld plusieurs fois,