Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)

PIGLER, ANDRÉ: Notices sur quelques portraits néerlandais

48. Peter van Lint : Portrait d'homme. Budapest, Musée des Beaux-Arts pectait le canon des doubles portraits. C'est que le portrait peint en 1654, n'a, origi­nairement, pas pu avoir un pendant, Six ne s'étant marié que dans l'année suivante. 7 C'est encore comme célibataire que le présente aussi le petit tableau de Gerard Ter­borch, conservé également dans la collection Six d'Amsterdam, où il est tourné éga­lement vers la gauche, attestant que ce portrait n'a dû, pour la raison mentionnée, lui non plus avoir un pendant féminin. L'exemple de Rembrandt permet de supposer à juste titre que les portraits d'hommes tournés vers la gauche et ceux des femmes tournées vers la droite ne re­présentent pas des personnes mariées, mais des célibataires ou des femmes non mariées, éventuellement des veufs ou des veuves. Nous en tenant aux tableaux du Musée des Beaux-Arts, nous prétendons que le Portrait d'homme de Peter van Lint (n° d'inv. 717) n'a pas eu de pendant pour la raison que la personne portraiturée était soit un célibataire soit veuf (fig. 48). Il n'est point douteux qu'il en est ainsi pour le ta­bleau de Jan Lievens (n° d'inv. 4311) qui présente Petrus Egidius de Morrion, un vieillard âgé de plus de cent ans, qui est vu également tourné vers la gauche. Le fa­meux portrait d'homme de Jacob Jordaens (n° d'inv. 722) (fig. 49) n'a lui non plus eu de pendant ; conséquemment il représente également un veuf ou éventuellement 7 C'est en 1655 qu'il épousa Margaretha Tulp.

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