Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 10.(Budapest, 1957)

GERSZI, THÉRESE: L'histoire du Musée des Beaux-Arts

veilla à son enrichissement qui fut favorisée par des Sociétés Amicales dont le tra­vail, en partie bénévole, contribuait à entretenir le fonds augmentant en nombre et s'étendant en variété. Sa fusion avec la collection de Pyrker, archevêque d'Eger, consacrée à l'école italienne, marque une étape importante dans l'histoire du .Musée, de même que le mouvement entrepris vers les années 40 du siècle dernier, dans l'intérêt de l'enrichissement de la collection de tableaux hongrois. La fusion des detix grandes collections nationales et le plan détaillé de la fon­dation du Musée Hongrois des Beaux-Arts sont liés au nom de Charles Pulszky direc­teur de la Galerie Nationale. C'est lui qui a systématiquement complété le fonds de la Galerie des Maîtres Anciens et qui par des achats, donna la base de la collec­tion de statues anciennes et de fresques. En établissant le catalogue de la Galerie Nationale, il commença la mise à jour scientifique du fonds du .Musée. La moderni­sation de l'ensemble du Musée, l'incomparable travail dans le domaine de la collec­tion et des expositions, ainsi que scientifique, furent continués par Alexis Petrovics, pendant vingts ans (de 1014 à 1034) conservateur en chef du Musée, et par ses excellents collaborateurs Simon Meiler, et Edith Hoffmann. C'est grâce à leur acti­vité de larges vues et de vastes perspectives, que l'on doit, entre autres, l'acquisition de la collection Majovszky, composée de dessins étrangers des XIX e et XX' siècles, le développement méthodique de la Galerie des Tableaux Hongrois Modernes, ainsi que l'enrichissement de la Galerie des Maîtres Anciens et Modernes par les œuvres de Lorenzo Costa, Palma Vecchio, le Greco. Delacroix. Manet et de Cézanne. C'est dans la période la plus florissante de l'histoire du .Musée qu'eut lieu la réorga­nisation des galeries de tableaux selon les principes de la muséologie moderne, ainsi que la rédaction de l'Annuaire. L'essor du Musée des Beaux-Arts, qui avait porté ce dernier au rang d'une des institutions les plus importantes du pays, fut arrêté par la prise de position fasciste de la politique culturelle hongroise. A partir de 1935, date à laquelle Alexis Petrovics fut mis à la retraite, le Musée présenteles signes indiscutables du déclin, bien que les travaux scientifiques aient été conti­nués. La politique bornée du Musée, servant les intérêts du parti représenté parles nouveau conservateur en chef a failli anéantir le fonds le plus précieux du Musée lors de son transport à l'étranger en 1044. L'ensemble delà collection du Musée ne retourna à son ancienne place qu'en 1047, c'est seulement alors que recommen­cèrent l'inventaire des œuvres d'art, leur restauration, la régénération des tableaux, la réorganisation des expositions, et c'est seulement alors que reprit le travail scienti­fique abandonné pendant les années de guerre. La première étude, faisant suite à la partie concernant l'histoire du Musée, est l'article de M. Ervin Ybl, sur les plans du bâtiment du musée, sur les phases de la construction et sur la structure de l'édifice. Suit le compte rendu des conservateurs sur l'histoire cinquantenaire des divers départements, et un exposé détaillé sur la formation des collections, sur les expositions les plus importantes et sur les études scientifiques, ainsi qu'une description et une appréciation du fonds de chaque dé­partement . Le Département des Antiquités, collection centrale des objets antiques trou­vées en dehors de la Hongrie, a été formé des fonds de collections publiques et pri­vées, constitutées aux XIX' et X X e siècles. L'acquisition de sa partie la plus pré­cieuse, la collection Arndt, composée de marbres et de terres cuites, est due à Antoine Hekler, qui dans le domaine de la présentation et de la publication des objets anti­ques a des mérites impérissables. La fondation en 1934 de la Collection Egyptienne fut d'une haute importance, ainsi que l'énorme enrichissement de la collection de vases dû aux fonds des collections privées et de l'Etat. Dans l'histoire de la Galerie

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