Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 7. (Budapest, 1955)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Une „olpé” attique

mence au temps de la XXI e dynastie, lorsque sur les côtés du couvercle elles apparaissent en grand nombre, intercalées entre d'autres scènes. 27 Nous avons trouvé une analogie proche de notre fragment sur le côté d'un cercueil faisant partie de la collection de Leyde (fig. 2), 28 représentation dont l'exécution — autant que la photographie permet de l'établir — est plus soignée, bien que la finesse du dessin n'atteigne pas le niveau du fragment de Budapest. La date de son exé­cution peut être située, d'après le nom figurant dans l'inscription et d'après l'examen iconographique, à la fin du Nouvel Empire, au temps de la XXII e dynastie. EDITH VARGA UNE „OLPE" ATTIQUE C'est avec la collection Apponyi qu'un vase à figures noires a passé au Musée des Beaux-Arts, vase qui est, à plusieurs points de vues, un représen­tant intéressant de la peinture de vases attique à figures noires, tardive (fig. 3—5). 1 Le vase haut de 22.2 cm est porté sur un pied en forme de disque, qui en haut est à peine renflé et dont le bord supérieur est coupé formant une arête; le dessous du pied est, lui aussi, presque entièrement lisse et légèrement con­cave, avec au milieu un creux rond non-concave, d'un diamètre d'environ 1,5 cm. La silhouette du corps élancé du vase un peu piriforme va en s'évasant du bas jusqu'à l'embouchure, dessinant une ligne continue arquée, passant par le col svelte jusqu'au rebord séparé de l'épaule par un sillon. L'embouchure n'a pas de bec verseur, et à sa partie postérieure vient se fixer entre deux petites eminences une anse en forme de ruban, qui monte à peine au-dessus de l'em­bouchure et descend en accusant une ligne simple et doucement arquée jusqu'à la plus grande largeur de la panse pour rejoindre le corps du vase. Le vase, excepté l'intérieur et le bas du pied, est recouvert d'un vernis noir, y compris l'intérieur du col. C'est dans le vernis noir que fut réservée, sur la panse principale, la partie destinée à être ornée de figures noires. Le rebord de l'embouchure est décoré d'un dessin en damier, et au-dessous, dans une largeur identique, le col est garni d'une branche de lierre couchée, à dix feuilles, avec entre les feuilles des groupes de quatre points, en bas et en haut, entre cha­que feuille un point plus grand. Séparée de ce décor par deux lignes horizontales, mais continuant le champ pictural de l'ornement de l'épaule, suit la scène principale: Héraclès dompte le taureau de Crète. Le héros se tient derrière l'ani­27 R u s c h, A.: op. cit. p. 40. (Nos. 61027, 61030, 61032 Leyde) 28 B o e s e r, P. A.A.: Beschreibung der Ägyptischen Sammlung des Niederländischen Reichsmuseums der Altertümer in Leiden. Mumiensärge des Neuen Reiches II. Pl. I — X.) — Voir encore Schmidt, Valdemar: Album, til Ordning of Sarkofager, Mumiekister, Mumiehyl­stre o. lign. Kobenhavn. Copenhague, 1919. No 684, 711. — C h a s s i n a t, É.: La seconde trouvaille de Deir el-Bahari (Sarcophages) I. Cat. Gén. des Antiqu. Egypt, du Musée du Caire. 1909. Fig. 26. —' Daressy, G.: Cercueils des cachettes royales. Cat. Gén. des Antiqu. Égypt. du Musée du Caire, 1909. Pl. XXXVII. 1 Mentionné une seule fois: Oroszlán-Dobrovits: Antik Kiállítás. Vezető (Exposition Antique. Guide), Budapest, 1947, p. 40, n° 27. (,,Héraclès et le taureau de Marathon; début du V e siècle".) — No de l'inv. 51.17. Complété par une raie parcourant presque entièrement le vase dans sa plus grande largeur (les contours en creux du complément ainsi que sa peinture d'un ton plus claire, montrent clairement laquelle est la partie originale du champs pictural du tableau) et sur des parties plus petites au rebord de l'embouchure. Collé de plusieurs morceaux; les re­peints sont éliminés.

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