Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 5. (Budapest, 1954)

GENTHON, ETIENNE: La Galerie des Tableaux Étrangers Modernes

digne de ce grand maître. Permi les sculptures hongroises du XX e siècle l'autoportrait en bronze et la Tête d'enfant en terre cuite de Ladislas Mészáros (tous deux achats), ainsi qu'un torse féminin (don) de ce sculpteur sont des nouveautés. La collection des sculptures représentant l'art de Paul Pátzay, François Medgyessy, Sigismond Kisfaludy Strobl et Benoit Ferenczy s'est complétée elle aussi considérablement. Quant à la sculpture moderne étrangère, nos possibilités sont beaucoup plus limitées. Nous pouvons cependant rendre compte aussi dans ce domaine d'un enrichissement sérieux. La «Concierge» de Medardo Rosso, la «Femme assise» de Pavel Troubeckoï (tous deux remis par le Ministère des Affaires Étrangères) ainsi que la «Bergère» de Bastien Lepage (achat) sont des acqui­sitions importantes, à plus forte raison qu'aucun de ces sculpteurs n'était jusqu'ici représenté dans notre collection. — Le buste en marbre de Georges Minne (dépôt) et la «Jeune fille accroupie» de Georges Kolbe (dépôt) contri­buent à donner une vue d'ensemble plus complète, tandis que la «Tête d'homme» d' Agamemnon Mähris, sculpteur grec, vivant en Hongrie, assure la conti­nuité historique et rattache au présent notre collection moderne numéri­quement modeste. PIERRE MELLER La Galerie des Tableaux Étrangers Modernes La Galerie des Tableaux Étrangers Modernes s'est enrichie depuis 1940 de 50 peintures environ, oeuvres de peintres français, allemands, italiens et nordiques. Parmi celles-ci 28 sont entrées au Musée par dons, 5 par voie d'achat et le reste en vertu d'un décret délimitant la sphère de collection des divers musées, d'une part, et d'autre part comme propriété délaissée. On distingue en premier lieu deux paysages de Courbet, maître du réalisme français, et tout particulièrement la toile représentant une forêt, intitulée «La Source». Ce tableau, ainsi qu'une de ses oeuvres principales de grandes dimensions, intitulée «Les Lutteurs» (v. l'étude # de Marie Kálmán, dans le numéro précédent du Bulletin) permettent heureusement au Musée de voir représenter le grand maître français par six oeuvres. Un des premiers résultats de l'activité collectrice d'après guerre est l'acquisition de la toile de Monet intitulée «Barques à Étretat» et d'un portrait de femme de Renoir, exécuté vers 1880. La première complète heureusement les deux tableaux de Monet, acquis antérieurement et d'une date plus ancienne (Le Port de Trouville» 1870, «Pommiers en fleurs» 1879), tandis que la dernière représente à elle seule l'art de Renoir dans notre collection. Parmi les pièces acquises récemment une place importante est due à la nature morte au ton sombre, de Ribot — on sait que Munkácsy apprécia beaucoup cet artiste — un portrait de femme de Makart, caractéristique de ce peintre (Portrait de Madame Rosa Riess), une petite scène de genre de Fromentin, au sujet exotique et peinte en couleurs vives, le tableau d'une atmosphère intime de Spitzweg, intitulé <<Sur la Terrasse», un portrait fort caractéristique de Lenbach (Portrait de Madame Louis Ágen­feld), une nature morte aux fleurs de Slevogt, peinte d'un pinceau léger et virtuose. Une grande ébauche d'affiche, de goût expressionniste de Kokoschka ti* 83

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