Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 4. (Budapest, 1949)

DENIS RADOCSAY: Deux volets du retable de Hervartó et la statue de Sainte Catherine de Palocsa

Capoue, les nouveaux seigneurs de la ville ne chassent leur prédécesseurs que dans le dernier tiers du IV e siècle ; 34 quant à l'art, il suffit de rappeler que la période de floraison de la peinture funéraire, répandue dans la Campanie évidemment à l'instigation des Étrusques, a été justement le IV e siècle. Cette liaison campano­étrusque a aussi ses vestiges dans la céramique : non seulement dans les vases à couverte noire, nommés autrefois campano-étrusques, — dont quelques groupes nous permettent à peine de décider s'ils sont de fabrication étrusque ou campanien­ne 35 et dont la période de floraison comprend celle de l'activité du peintre de Majewski — mais aussi dans les vases à figures rouges à représentations figurées. Dans la peinture de vases étrusque à figures rouges, florissant jusqu'à la fin du IV e siècle, et survivant encore au début du siècle suivant, nous rencontrons non seulement des formes et des motifs identiques à ceux des vases à figures rouges de la Campanie, 36 mais aussi des pièces caractéristiques, des groupes entiers imitant le style des vases de la Campanie. 37 D'autre part nous connais­sons des groupes et des pièces de la Campanie imitant une forme, un style ou une technique de peinture, caractéristiquement étrusques, 38 et cela à un tel point que Beazley, en s'opposant de classer parmi les maîtres étrusques un peintre connu jusqu'ici par cinq oeuvres, ne put se référer qu'à la provenance capouenne d'un seul vase de ce maître. 39 Or, d'après ce que nous venons de constater, les deux possibilités ne s'excluent pas entièrement, et il nous faut compter avec l'hypothèse que le peintre de Majewski a été lui aussi le disciple tardif, sinon le représentant de l'art de la peinture de vases des Étrusques, profondément enracinés en Campanie. JEAN-GEORGES SZILÁGYI DEUX VOLETS DU RETABLE DE HERVARTÓ ET LA STATUE DE STE CATHERINE DE PALOCSA Parmi les travaux récents consacrés aux problèmes posés par l'histoire de l'art en Hongrie, nous ne connaissons aucune étude dont l'auteur serait proposé de faire connaître les retables et les tableaux médiévaux de l'église en bois de Hervartó (Hervartov, dans le Comitat de Sáros), de définir exactement le nombre des autels, les rapports réciproques des tableaux, la date de leur origine, ou de les présenter simplement au public par des reproductions. Selon les renseigne­ments que Divald nous fournit en 1917, au siècle dernier on pouvait encore voir 5 autels à volets dans l'église. 1 De ces cinq rétables, l'historien du Comitat ne connut que deux. 2 En effet, il mentionna en premier lieu le maître-autel repré­34 Heurgon: p. 95. 35 EVP pp. 239—242, 256 308), 261. 36 EVP pp. 51, 101, 156. 37 EVP pp. 55—56, 63—67; AS Atene 24—26 (1946-48) p. 141. 38 EVP pp. 224—229, 268. 39 JHS loc. cit. p. 103. 1 D i v a 1 d, K. : A bártfai Szent Egyed templom. (L'église St. Gilles, à Bártfa.) Archeológiai Értesítő. (Bulletin de la Société d'Archéologie de Budapest) XXXVII, 1917. 109—110. 2 T ó t h, S.: Sárosmegye monográfiája. (La monographie du Comitat Sáros.) III. Budapest, 1912. 687. IG

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