Hedvig Győry: Mélanges offerts a Edith Varga „Le lotus qui sort de terre” (Bulletin du Musée Hongrois des Beaux-Arts Supplément 1. Budapest, 2001)

FRÉDÉRIQUE VON KÄNEL: Égyptien ... ou chinois? Un tres curieux chat en bronze

EGYPTIEN... OU CHINOIS? UN TRES CURIEUX CHAT EN BRONZE 1 er rang (supérieur) : Le peu que l'on puisse lire est: msy - « né de » .... nb t3.wy - « seigneur du double pays », inversé, cartouche non identifiable. 2 éme rang : nb t3.wy inversé, un éventail en plumes d'autruches, de ceux que l'on trouve parmi les emblèmes cosmiques qui accompagnent les titulatures royales, un cartouche non identifiable. W3s, mr(y) nb hr­r h3 - « aimé du Seigneur d'Héliopolis(?)) », inversé... hry­hb (?) - « prêtre-lecteur », w3 nb t3.wy inversé. 3 ème rang : signes décoratifs, frise de n, cartouche non identifiable, signes apparentés à du grec, inintelligibles. Peut-être un nom - signature du dédicant du texte ou bien le bénéficiaire? On ne peut, malheureusement, pas tirer grand chose de ce texte, néanmoins essayons d'obtenir quelques éléments supplémentaires. Le texte, s'il a vraiment été copié, semble être très tardif, à en juger par les signes ressemblant à du grec du troisième rang du collier et, compte tenu du fait que les chats en bronze de l'Egypte ancienne florissent dès la XXVE dynastie. On reconnaît, sur ce texte, des éléments qui appartiennent aux titu­latures royales mais, ici, dans le désordre. Toutefois, une certaine hannonie apparaît dans la composition qui est le positionnement des cartouches et les divers éléments décoratifs - éventail, soleil ( ?), frises... On constate qu'au rang supérieur, on a un « cartouche ». Au rang central, on a deux « cartouches » différents, bien répartis sur la longueur du texte. Au rang inférieur, on a, de nouveau, un « cartouche ». Ce texte pose la question

Next

/
Thumbnails
Contents