Hedvig Győry: Mélanges offerts a Edith Varga „Le lotus qui sort de terre” (Bulletin du Musée Hongrois des Beaux-Arts Supplément 1. Budapest, 2001)

FRÉDÉRIQUE VON KÄNEL: Égyptien ... ou chinois? Un tres curieux chat en bronze

Quoi qu'il en soit de ces différences, le chat est d'une grande élégance et donne une impression de force, par la musculature de son cou puissant ainsi que par ses fortes pattes. Son hybridation ne créée aucune gêne visuelle, au contraire, on le regarde avec beaucoup de plaisir. Passons, maintenant au collier que le chat porte au cou et qui, bien que paraissant lourd - il couvre les épaules et s'abaisse sur le poitrail -, semble faire partie intégrante de son corps, sans lui apporter aucune gêne. Ce collier, comme nous l'avons dit plus haut, comporte trois rangs, de largeur irrégulière. Les trois rangs sont composés de signes pour la plupart inintelligibles, mais néanmoins fortement inspirés des hiéroglyphes. Le rang inférieur comporte aussi une frise ondulée et quelques signes s'apparentant au grec, que nous verrons plus bas. Les beaux chats en bronze de l'Egypte anci­enne portent fréquemment, au cou, un pendentif suspendu à une chaîne. Dans le cas du chat précité (voir note 1), il s'agit d'une figurine d'Isis allaitant Harpocrate. Le chat du Louvre porte un collier et un pendentif œi\-oudjat. Le chat de Berlin 3 porte un collier près du cou, à trois rangs de perles, proche du nôtre ainsi qu'un pendentif œ'û-oudjat. Voici le dessin des signes gravés sur ce collier : L'aspect général du texte ressemble à une titulature royale. Quelques-uns des signes peuvent être reconnus et identifies, mais la plupart d'entre eux ne signi­fient rien. cf. note 1 ci-dessus.

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