Hedvig Győry: Mélanges offerts a Edith Varga „Le lotus qui sort de terre” (Bulletin du Musée Hongrois des Beaux-Arts Supplément 1. Budapest, 2001)

HEDVIG GYŐRY: Un collier amarnien a Budapest

une sorte de préparation -, psd a été vraiment une plante extraordinaire et " divine " qui méritait une attention particulière. Le pendant en forme de bleuet Un autre pendant du collier est constitué de faïence bleue et représente une fleur de bleuet, le Centaurea depressa M.B. = le bleuet oriental 14 . Pétrie l'ap­pelle chardon, parce que la décoration du calice constitue un réseau. Mais la couleur bleu sombre l'identifie sans doute au bleuet. Claudia Winkler-Müller, qui a récemment étudié ce type d'amulette dans son ouvrage sur les objets amulettes, pense que ces pendants peuvent être partagés en deux styles, notamment le naturel, comme celui de ce collier, et le stylisé '\ Ce second style constitue un groupe relativement grand au sein de ces pen­dants. Les perles sont constituées d'un corps en forme de globe - sans qu'un réseau soit signalé - avec une petite partie cylindrique ou en forme de cratère ; du côté opposé, on observe sur les perles une queue plus ou moins longue. L'attache est formée par cette dernière. La forme du globe constituant le corps de l'amulette montre une variété surprenante, s'élargissant ou s'allongeant dans des mesures différentes, ou conservant simplement une forme de globe. Pendant l'époque amarnienne ces pendants étaient souvent en faïence de couleurs différentes - mais sans aucune utilisation commune des deux couleurs bleue et verte, et plus tard la cornaline, le jaspe rouge et l'or sont devenus les matériaux dominants. Somme toute, je pense, que les deux styles représentent deux types d'amulettes différents, qui ont naturellement pu s'in­fluencer l'un l'autre. Il n'est pas concevable que ces deux types de pendants soient identiques même à cause de leur production achevée à des époques dif­férentes. Encore que la forme - malgré sa simplicité - soit très caractéristique, son identification botanique est incertaine. Elle ressemble cependant à la fois à la capsule de pavot (Papaver rhoeas) l6 , au rhizome du lotus blanc (Nymphaea L. Keimer, Die Gartenpflanzen im alten Ägypten, Ägyptologischc Studien 1, Hildesheim 1967, pp. 8-10; Germer, op. cit. (note 11), p. 173. 15 Cl. Müller-Winklcr, Die ägyptischen Objekt-Amulette. Orbis Biblicus et Orientalis, Series Archcologica 5, Freiburg 1987, pp. 277-80. 16 Germer, op. cit. (note 13), p. 327; Germer, op. cit. (note 11), pp. 44-; cf. J. de Morgan, Second trésor de Dahchout: Liste sommaire des bijoux de la XII' dynastie découverts dans la nécropole de Dahchour, les 15 et 16 février 1895, Le Caire 1895, p. 61, pl. 9, no. 19.

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