J. Antall szerk.: Medical history in Hungary. Presented to the XXII. International Congress for the History of Medicine / Orvostörténeti Közlemények – Supplementum 4. (Budapest, 1970)
ESSAYS-LECTURES - E. Réti: Medical Theses of Hungarian, Rumanian and Saxon Students Coming from the Contemporary Rumania Graduating at the Hungarian Medical Faculty (1777-1848) (in French)
aux cas d'angoisses et de vomissements opium. Boissons: décoction de malte, d'orge, avec une petite quantité de bon vin vieux. Quelques histoires de maladie (a issu heureux): György Mihály Antal, un enfant de 12 ans, Jųon Mirkán et sa femme Tyva Mirkán d'origine de Türkös ont guéri en 1—2 semaines, mais il y a de rapports sur plusieurs cas mortels. La these rend compte de la distinction de plusieurs personnes ayant de grands mérites dans l'enraiement de l'épidémie. De la these de Lucas Marcellus Gajzágó d'origine arménienne de Szamosújvár, ayant le titre « De nephritide » (Pest, 1824) il apparait qu'il nomme « nephrititis » la néphrite. Gajzágó, aprés avoir traité les symptomes de la nephritis, remarque que la fiévre, la douleur, l'altération de l'urine, puis l'incapacité d'uriner, le vomissement, la colique, le hoquet, le délire, la froidité de marbre des membres sont les traits caractéristiques de la nephrite aigué. La néphrite chronique peut durer des mois, voire des années. D'une telle néphrite chronique était affligé le célébre professeur de botanique, Kitaibel. Sa maladie qu'il a reçu au cours de ses excursions de botaniste, avait une marche len e, et eile a été suivie par un cedéme général. Le rein droit de Kitaibel se hypertrophiait en poids et en volume, il était bulbeux et dur, il s'est transformé en une pate dure, blanche, suiffeuse. Aprés le diagnostic différentiel il s'occupe de l'étiologie, dans le cadre de laquelle il parle des causes prédisposantes et déchainantes. II range parmi les causes prédisposantes le plethoricus habitus, le temperamentum sanguineum, la virilité, et le sexe masculin, etc. Les causes déchainentes il divise en causes locales et générales. Parmi les premieres il range les lesions traumatiques, les blessures, la caries de la vertébre, les pierres, les vermines, les tumeurs, parmi les causes générales les chevauchées longues ou intenses, les humeurs corrompues, les médicaments, les inflammations, l'arthrite. Sous le mot rubrique Cura Gajzágó éçrit: « Les principes que je suivrai ne cont pas ceux de Bruno (il s'agit évidemment de Brown — E. R.), et ne me forcent pas ä erőire: les maladies sont pour la plupart asthéniques, et ä proposer dans la plupart des cas pathologiques une méthode roborante; et ce n'est pas le contra-stimulus de Rasorius qui est en quelque sorté le contraire du précédent, qui me force ä accepter le traitement antiphlogistique de toųtes les maladies et ä attendre de l'arsenic un effet semblable ä celui de la saignée. Moñ principe n'est pas l'homéopathie de Hahnemann, qui conseille d'augmenter la faiblesse par des hyposthénisants, et les forces exagérées par des stimulants et d'accepter que d'une goutte d'une milliéme partié d'un granum les centaines des symptomes peuvent se produire dans I'organisme; ce n'est pas la gastroentérite du Célebre Gr u huién et d'Otto proposée récemment par le Broussais paradoxe qui veut que je cherche la santé de tous les malades, sans la recherche des causes et des symptomes, dans l'emploi des sangsues et des calmants. » II suit done la méthode généralement acceptée de la médecine, en s'efforcant de reconvertir l'état pathologique du rein en un état physiologique. II faut done supprimer les causes qui déchainent la maladie et il faut diriger les forces de I'organisme dans la direction convenable. Dans le cas de la néphrite traumatique, ä sa forme rhumatique — c'est-á-dire provoquée par le froid — ce sont la compresse çhauđe, linimentum volatile, ung. saponaceo-camphoratum, synapismus, 139