J. Antall szerk.: Medical history in Hungary. Presented to the XXII. International Congress for the History of Medicine / Orvostörténeti Közlemények – Supplementum 4. (Budapest, 1970)

ESSAYS-LECTURES - E. Réti: Medical Theses of Hungarian, Rumanian and Saxon Students Coming from the Contemporary Rumania Graduating at the Hungarian Medical Faculty (1777-1848) (in French)

phyctica, cholera sicca ou cholerina , ou diarrhoea cholerica, erethistica, torpida ou paralytica, typhodes ou febris nervosa cholerica ». L'opinion des médecins est divergente, en ce qui concerne le caractére contagieux du cĥoléra asiatique en Moldavie. Selon l'expérience, les hommes qui traitaient des malades riches, mouraient en un nombre moins grand. Comme prophylaxie on employait Angelica et camphora, comme médiçámén camphora, opium, aromatiques, huile de Mentĥe, des boissons alcooliques, de l'eau froide. La grippe a également causé d'épidémies considérables. La hygiene publique de Moldavie se trouvait, d'aprés l'étude de Wolf, publiée en 1805, dans un état lamentable, les médecins peu instruits ou bien sans instruction ont rempli de hautes fonctions. A partir de ce temps les médecins bien instruits étrangers sont arrivés, mais la campagne restait méme aprés sans services nécessaires. « Recentissimo tempore — éçrit Varnav — res medica Moldá­viáé plurimum debet Russis qui ultima qua earn invaserunt vice, illam in meliorem redigerunt ordinem. Non pauca etiam incrementa cepit humanitate, sapientia et amore vero paterno principis nunc regnantis, ita ut parum restet, quod desideretur. » Le protomedicus siége dans la capitale. Dans ses arrondissements il a des médecins directeurs. Dans la capitale il a 6 pharmacies sous l'inspection médiçaié. A Jassi il y a en outre quatre médecins de ville, un Chirurgien et un accoucheur, une sage-femme, puis un đeñ is e, enfin un médecin des mor s. L'hőpital et les instituts publics « plus quam sufficienter medicis munita sunt ». La frontiére vers la Turquie est défendue par une ligne de barrage, ä Axiopolis fonctionne un hőpital de contagieux d'aprés le modéle autrichien. D'entre les méthodes de la thérapeutique populaire de Moldavie la these mentionne: Aux cas de céphalalgie on employait des feųi les frais de Brassica, ou bien Armoriaca moulée avec du sei, du vinaigre. En hiver on a mis dans les conduits extérieurs de l'oreille de la neige. Aux cas de l'éryspéle de la tete on emploi la lotion avec une mixture composée de raki (eau de vie de grains), du camphre, du savon et de l'huile, avec une maturation çhauđe. Aux cas de l'éryspéle du visage on prépare une décoction composée du fleur de tilleul et du millet moulé, ou du froment, dans laquelle on pose une piece de pierre chauffée et ainsi on prend une fumigation. Aux cas des maladies des yeux on emploie d'alun calciné, dans les cas des maux de dents on emploie du noir de fumée et la fumigation. La thése énumére de la méme maniére les drogues employées aux cas d'angine, pleuritis, colica, cardialgia, etc. Enfin suivent les theses habituelles, d'entre lesquelles nous ne mentionnons ä titre d'exemple qu'une seule: « Animus sanitatis et morborum faber ». Un exemple contemporain de l'organisation sanitaire est préséñ é dans l'étude de « Michael Intze de N. Batzon Claudiopolitano-Transylvanus », (datée de 1822), sous le titre « De nupera peste Coronensi in Magno Principatu Transyl­vaniae grassante » (Sur l'épidémie de peste Brassóienne qui vient d'affliger récemment la principauté de Transylvanie) en liaison avec l'épidémie de l'année 1813. La maladie est parti de la Turquie. En 1813 eile a ravagé intensément en Valachie, principalement ä Bucuresti, c'est pourquoi le Haut Commandement Militaire de Transylvanie a décrété un blocus sanitaire durable sur les chemins et pour les marchandises. Néanmoins un forgeron tzigan et sa femme, s'intro­137

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