J. Antall szerk.: Medical history in Hungary. Presented to the XXII. International Congress for the History of Medicine / Orvostörténeti Közlemények – Supplementum 4. (Budapest, 1970)
ESSAYS-LECTURES - E. Réti: Medical Theses of Hungarian, Rumanian and Saxon Students Coming from the Contemporary Rumania Graduating at the Hungarian Medical Faculty (1777-1848) (in French)
d'un pouls frequent et dur, leurs langųes sont chargées, séches, de couleur vert-foncé, ils sont sans appétit et ont soif, leurs visages et leurs yeux sont rouges. Plus tard le délire et des convulsions font leur apparition. Selon le témoignage de Wolf, les saignées exagérées, Temp ói de Técorce de Chine précipitent le décés de beaucoup de malades. Les fiévres gastriques sont fréquent au temps des Päques, lorsqu' aprés l'abstinence suit une consommation de viande et de « tapis » (Pletschinti vocatae) sans freiñ. A Jassi et ä ses alentours la fiévre rhumatismale est fréquente avec pleura fréquente. Le rhumatisme chronique est également fréquent. Les hémorro'ides sont en Moldavie extraordinairement fréquentes, méme chez les enfants de 3—4 ans, dont sont incriminés «la vie sédentaire, la consommation exagérée du café (méme parmi les enfants), la consommation de l'huile rance, l'emploi fort de l'épice, Vemploi incorrect du suppositoire et les prédispositions héréditaires ». Toųtes les espéces de la hernie, çhe¾ les enfants des families plus aisées le rachitisme, scrophule, atrophie se rencontrent, le ver intestinal est également fréquent; la leucorrhée existe, soųvént aux cas des malades hémorrhoidaires, mal traités par les rebuteuses. Wolf nomme endémiques le herpes syphiliticus et pseudosyphiliticus. Dans les villes le hypochondrismus et le hysteriasis sont fréquents, dont les causes sont, selon Wolf, Téducation mauvaise, l'oisiveté, les différents superstitions, mais le climat, les boissons alcooliques et le café, la grasse cuisine, le coitus abusus, les maux d'ordre psychique et les épilepsies estimées comme endémiques jouent aussi leur róle. La peste est endémique qui a été importée par les commerçants grecs du territorire de la Turquie et eile a dépeuplé des régióñs, sans entrave, mais récemment le contrőle rigoureux au frontiéres et ä Galac préservent la Moldavie. La fiévre typhoi'de, des fiévres chaudes et fiévres chaudes pourrissantes ravagent les régióñs; les fiévres biliaires particuliérement en juillet, et jusqu'au commencement du temps froid. Si çette derniére est mai traitée, elle devient trés facilement fiévre çhauđe ou fiévre pourissante. Les fiévres de caractére gastrique ont soųvént un caractére épidémique, de méme que le paludisme. La thése parle des fiévres enflammantes, de l'épidémie pneumonique, des épidémies de variole qui empörteñt beaucoup d'enfants, principalement dans les pieces d'habitation misérables du rivage marécageux de Baçĥlųi. La situation est améliorée par la vaccination, introduite depuis l'année 1803 par Tarchiatre Hesse, le médecin du prince Alexandru Murusi. Le prince a employé l'excellent médecin Frölich sur toute l'étendue de la principauté comme vaccinateur et il exécutait les vaccinations ä la demande gratuitement. A partir de la, les ravages de la vérole sont devenus considérablement moindres qu'aux temps de la « prophylaxie » introduite par le docteur André, qui a saupoudré les nouveauxnés du sei. La scarlatine est trés rare, la rougeole est inconnue. L'erysipelas est epidémique. La diaorrhoea et la dysenteria sont en automne épidémiques. Le cĥoléra asiatique s'est introduit en 1831 de la Bessarabie a Moldavie et y avait fait de terribles ravages. La thése déçrit, comment s'enfuyaient les boyards avec de jambes tremblantes ä la campagne. Mais, malheureusement non Seų emen eux, mais aussi « la génération d'Aesculapius ». On ignore si le cholera a fait ses ravages en Moldavie en forme de « cholera exquisita, ou bien en forme d'as136