Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 117-120. (Budapest, 1987)

TANULMÁNYOK - Le Calloc'h, Bemard: Orvos volt-e Körösi Csoma Sándor? (francia nyelven)

chapitre 37: noms des cinq organes. 42: les divers degrés de respiration, inhalation et exhalaison. 92: l'agrégat du corps, ses régions et ses sensations. 93: division des objets corporels. 94: division de l'agrégat de sensation. 95: division de l'agrégat de conscience ou perception. 96: notions ou idées formées d'existences ou êtres animés et inanimés. 98: les douze sens ou véhicules de perfection. 99: les dix-huit régions des sens. 100: les vingt-deux organes. 101: les différents termes utilisés pour expliquer l'agrégat, ses régions et les sens. 179: les différents membres du corps. 180: plusieurs degrés de formation de l'embryon et les différents âges des hommes. 181: la vieillesse et la maladie. 220: les drogues destinées à guérir les maladies. 270: noms des maladies. 271: toutes les sortes de maladies, désordres et maux divers. Cette simple enumeration, dans sa sécheresse, montre que la partie de la Mahavyutpatti relative à la médecine et à ses branches annexes, n'est ni négligeable ni sans intérêt. Cela est conforme à ce que l'on sait du bouddhisme ancien, aux yeux de qui la santé physique était la première condi­tion de la santé morale. Pour lui, le bon équilibre du corps et de ses humeurs doit être tout naturel­lement l'objet de soins attentifs. Il y a toujours eu des hôpitaux dans les établissements religieux, monastères ou universités, parce que l'art de soigner fait partie des enseignements qui s'y don­nent. La compassion bouddhique, à l'instar de la charité chrétienne, a suscité de tout temps un besoin de soigner les corps, d'apaiser les souffrances, et donc d'en étudier la constitution, les or­ganes et les mécanismes. Il n'est pas douteux que le bouddhisme, avec son penchant au rationalis­me, a contribué du même coup au développement de l'art médical. L'analyse que Csoma nous a laissée du Kandjour (tib. : bKa-gyur) montre assez combien la nouvelle religion a servi les pro­grès de la connaissance médicale et enrichi, voire rénové, le vieux fonds ayurvedique, en appor­tant, à côté de sa doctrine de salut, ses formules de meilleure santé. C'est bien pourquoi la traduc­tion de la Mahavyutpatti nous renforce dans le sentiment que le savant hongrois attachait une importance singulière à ce qui se rapportait à l'art de guérir, et que son intérêt envers la médecine ou les différentes sciences qui s'y rattachent, l'a tenu tout au long de sa vie. CONCLUSION Rien ne permet d'affirmer qu'Alexandre Csoma de Kőrös ait jamais été médecin, comme plusi­eurs auteurs étrangers l'ont cru et l'ont écrit. En revanche, toute sa vie, il a manifesté envers l'art médical un intérêt supérieur à ce qui est habituel chez un homme occupé de tout autres problèmes. Dans la mesure où il a été possédé jusqu'à la fin d'une véritable obsession: retrouver le berceau de son peuple, sa vocation a été et devait être la philologie, certainement pas la médecine. Il n'en est pas moins certain que celle-ci l'a occupé souvent au cours de sa carrière, de Göttingen où il suit les cours de Blumenbach, à Kanam où il analyse de Rgyud-bzi, de Calcutta où il travaille à la traduction de la Mahavyutpatti à Dardjiling, où il étudie le Susrutasamhitâ. Il ne fut pas médecin; mais il a trop écrit sur la médecine pour que cet aspect particulier de

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