Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 117-120. (Budapest, 1987)

TANULMÁNYOK - Le Calloc'h, Bemard: Orvos volt-e Körösi Csoma Sándor? (francia nyelven)

2. fig. Théodore Pavie, à 75 ans puisque son contemporain et ami Samuel Gyarmathi l'était devenu après moins de deux années d'études à la faculté de Vienne, en 1782. Sans doute serait-il exagéré de dire qu'il avait la formation d'un médecin, surtout s'il ne fut l'élève que du seul Blumenbach, mais on peut en revanche affir­mer qu'il disposait de connaissances relativement étendues en matière de sciences naturelles et médicales. II. IL EUT POUR MAÎTRE UN LAMA MÉDECIN On sait que son professeur de tibétain, le lama Sangye Phuntsog (tib. : Sahs-rgyas Phun-chogs) n'était pas seulement un lettré, très versé en théologie bouddhique, grammaire, chronologie, poé­sie, littérature et formules de politesse, mais qu'il avait aussi poursuivi des études au collège médi­cal de Chakpori (Lcags-po-ri), à Lhassa, lors du séjour qu'il fit dans la capitale du Tibet entre les années 1805 et 1811. Ce collège, le seul existant alors au Tibet, était perché au sommet d'une colline abrupte 1 , ,,la colline du fer", en face du palais pontifical du Potala, dans des bâtiments qui tenaient beaucoup plus du monastère que de l'école de médecine. Il avait été fondé à la fin du XVII-ème siècle par le plus fameux des régents, Sangye Gyatso (tib.: Sahs-rgyas Rgya-mcho), sous le règne du cinquième Dalai-Lama, ,,le grand cinquième", comme il est d'usage de dire. Il ne faut pas l'imaginer à la manière des institutions européennes du même ordre à la même

Next

/
Thumbnails
Contents