Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 57-59. (Budapest, 1971)

TANULMÁNYOK - Duka Zólyomi Norbert: A nagyszombati orvostudományi kar abszolvenseinek további gyakorlati és tudományos tevékenysége (francia nyelven)

européen de médecine et des sciences naturelles et transférant les succès de celui-là dans le développement en Hongrie, resp. en Slovaquie, l'enrichirent de leur contribution. b) Dans le deuxième groupe, il y a ceux dont les publications excellaient par leurs thèmes, méthodes, propres observations, mais elles ne se rapportaient qu'au milieu local. Dans le premier groupe c'est Z. T. Huszty qui occupe une position extra­ordinaire. Il était un auteur universel, il s'occupait de thèmes épidémiologiques, balnéologiques, de psychologie expérimentale (au sens de ce temps-là), il écrivit le premier article ornithologique scientifique en Hongrie. Mais ses publica­tions les plus importantes font partie de la discipline de l'hygiène publique. En 1786, il publia son oeuvre de plus de 1000 pages, le „Diskurs über die medi­zinische Polizei", par lequel il devenait, après /. P. Frank, cocréateur de la police médicale. L'essai où il préparait la route de la nouvelle discipline, ce fut son étude publiée dans la première revue scientifique de Hongrie „Ungrisches Magazin" en 1781: „Versuch über den Menschen in Ungern nach seiner physi­schen Beschaffenheit". Huszty a complété l'oeuvre de J. P. Frank avec d'impor­tantes parties surtout sur la médecine sociale, avec le chapitre „Sur les mesures médicales en faveur de ceux qui travaillent dans la société pour l'État" où il déclara le devoir de l'État de prendre soins de la santé du peuple et le droit de chaque citoyen sur ces soins. Il exigeait que les soins soient gratuits, que Ton constitue des médecins pour les usines, il proposait la fondation des hôpi­taux publiques. Dans l'oeuvre sus-mentionné qui représente la première police vraiment complète, il unissait les plus importantes idées progressives des lumi­ères et de l'humanisme contemporain. Il exerçait un influence détectable sur les régions allemandes, entre autres sur le premier projet d'un ordre médical en Suisse. Il n'étaient pas moins importants ses oeuvres sur la reforms des pharmacies. Ils influençaient non seulement le développement ultérieur des pharmacopées autrichiennes, mais aussi celle de quelques pharmacopées alle­mandes (celles de Reuss, Schlereth, Scher j). Tandis que Huszty représentait les idées des lumières sans réserve, Frédéric Jacques Fuker ressortit aussi de ces positions, mais plus tard, ses oeuvres por­tent déjà les signes de la pensée bourgeoise du 19.siècle. Dans la première étappe, il avait grand intérêt aux thèmes d'hygiène publique, p.e. son travail „De salubritate et morbis Hungáriáé" (1777) a changé essentiellement la con­ception étiologique de quelques maladies épidémiques et endémiques dans la littérature médicale sur la Hongrie. Fuker prouvait que ce n'était pas le clima de Hongrie qui faisait naître ces maladies nosologiquement si variées, mais le manque d'hygiène. Plus tard, Huszty a achevé cette conception dans son essai préalable à la police médicale. L'oeuvre de Fuker sur les principes de l'éduca­tion scolaire (1791) qui est déjà, au sens idéal, transitoire, déclare le principe du droit de chaque homme sur l'éducation scolaire à sa langue maternelle. Fuker consacrait ses dernières publications aux problèmes d'écanDmie (surtout oenologiques) et elles sont déjà le produit de la nouvelle étappe dans son oeuvre, surtout par l'accentuation du point de vue d'économie, pareillement que ses

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