Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 57-59. (Budapest, 1971)
TANULMÁNYOK - Duka Zólyomi Norbert: A nagyszombati orvostudományi kar abszolvenseinek további gyakorlati és tudományos tevékenysége (francia nyelven)
„Krankengeschichten und Kurarten" (1800) portent déjà l'empreinte du nihilisme médical du début du 19 e siècle. Ses premières publications, aussi ses thèses auxquels nous reviendrons, occupent leur place impérissable dans le développement de médecine, resp. publiciste en Hongrie. Martin Lange, né en Transsylvanie, appartient au rang des représentants des lumières dans ce pays. Son ouvre le plus important, c'est le traité „História Icterorum epidemicorum", rapport sur l'ictère épidémique en 1784/85 où il décrivit, le premier, la hepatitis epidemica. Il s'occupait aussi de problèmes de la peste, de fièvres épidémiques, de la médecine populaire et il conçut, à la base de ses propres observations, des instructions „pour les filles avant le mariage et pour les sages-femmes". Son livre sur les épizooties porte aussi le signe de la police médicale. Ses publications ont influencé, à un haut degré, le développement de la médecine en Transylvanie, elles acquérirent de publicité aussi à l'extérieur de la Hongrie et son oeuvre sur la hepatitis epidemica fait partie de l'histoire de la littérature sur les épidémies. Jacques Reineggs, lui même, ne publiait rien, mais ses écrits édités après sa mort, contribuaient bien à la connaissance du pays des Grousiens et de l'Orient en général. Les oeuvres que nous rangeons dans le deuxième groupe, sont d'une valeur très différente. J. Báty, dans ses thèses soutenus à Utrecht en 1775 communiquait des données importantes sur les remèdes populaires et plus tard, ayant traduit l'oeuvre important du médecin suédois M. Rosen sur la variole, il devint pionnier de la variolisation en Hongrie. J. Barbenius publia une excellente description médicale-topographique de la région autour de Brassó (BarczaságBurzenland). C'est pour l'histoire de la météorologie que ses observations barométriques (1783-1813) sont de valeur. /. /. Engel édita un recueil d'ordonnances vétérinaires, M. Fabi se limitait aux recherches locaux de problèmes balnéologiques des alentours de Zagreb. Au point de vue du développement de la littérature médicale slovaque, il faut spécialement apprécier l'activité de /. Chernyey. Il a publié tous ses écrits, excepté sa dissertation, en langue slovaque. Ainsi, il contribuait à la création d'une terminologie médicinale slovaque, mais aussi domait-il des oeuvres profesionnelles intelligibles à la disposition de peuple slovaque: une traduction du livre du médecin viennois /. R. Steidele pour les sages-femmes „Zpráwa o kunsstu babském, 1778" et plus tard ses propres publications sur le rage, les épizooties notamment sur „la maladie des porcs". Chernyey ne fut pas un représentant conscient des lumières, il travaillait ses thèmes du point de vue professionnel, mais leur contenu fait témoignage de son intérêt aux thèmes les plus caractéristiques pour la médecine des lumières. /, L, Heidenreich écrivait des livres médicaux populaires (Medicina Aradiensis), rédigeait des instructions pous chirurgiens ruraux (1785), il s'occupait — peut-être sous l'influence de Huszty — de questions de la réforme des pharmacies. Son livre sur le scorbut (1803) et ses publications sur la santé des petits enfants, ont leur valeur parce qu'elles s'appuient sur les propres observations de l'auteur. F. K. M. Stipsics ne publia qu'un seul livre sur "L'état