KOZÁKY ISTVÁN: A HALÁLTÁNCOK TÖRTÉNETE I. / Bibliotheca Humanitatis Historica - A Magyar Nemzeti Múzeum művelődéstörténeti kiadványai 1. (Budapest, 1936)

DRITTER TEIL. Entwicklung der Todes-Tanz- und Toten-Tanz-Motive in der lehrhaften Dichtung des Mittel-alters und in den Urtypen der Todes- und Toten-Legenden - ZWEITER ABSCHNITT. Grundformen der Todes- und Toten-Legenden

— 320 — vergessen und verlieren können, um vergängli­ches Gut zu erwerben. Der dritte Tote tadelt das sündhafte Treiben der Welt. Er schimpft über die untreue Verwandtschaft, welche den Menschen im Tode verlässt, und benimmt sich so feindlich, dass der erste Lebende befürchtet, von ihm getötet zu werden (Einfl. der Basler Le­gende 1). Auch der Charakter der drei Lebenden ist nicht mehr klar. Keiner will gerne sterben, obwohl jeder mehr oder minder religiöse An­schauungen hat. Handschriften der Legende : XIV. Jahrhundert. 1. Paris. Bibl. nat. ms. fr. 1555. f. 218v. (anc. 7595 3) ; f. 221, „Vado mori". 2. Arras. Bibl. de la Ville. 845 f. 157. (anc. 532.) XV. Jahrhundert. 3. Paris. Bibl. nat. ms. fr. 25548 f. 237r. (Auf f. 236 v. nur die Uberschrift erhalten.) 4. Lille. Bibliothéque. ms. 139. f. lOv. Le premier mort. Se ne vous apportons nouvelles, Qui ne soyent ne bonnes ou belles ; Ä plaissance ou ä desplaisance Prendre vous fault en pacience ; 5 Car estre ne puet autrement. Biaus amis, tout premierement, Non obstant quelconque richesse, Puissance, honneur, force ou jeunesse, Nous vous denonqons tout de voir 10 Qu'il vous convient mort recevoir, (Montaiglon, S. 39b.). Une mort, las, si douloureuse, Si amére, si angoisseuse, Que les mors, qui en sont delivre, Ne vouldroyent jamais revivre 15 Pour mourir encor de tel mort. En aprés que vous serés mort, Tout ainsi que povres truans Vous serés hideus et puans, Dez nostres et de noz livrées 20 Et vos ames seront livrées, Je n'en dis plus, mais c'est du pire. 11 me souffist assez de dire De voz mes+ans corps la misére, Qui ne sont pas d'autre matere, 25 Certainement, ne que nous sommes. N'a guiére estions puissans hommes ; Or sommes telz comme voyez. Se vous voulez, cy pourvoyez, Et bien y depvez pourveoir, 30 Quant en nous vous povez veoir Comme de vous il adviendra (Montaiglon, S. 40a.). Et quel loyer mort vous rendra. Car voz corps qui sont plains d'ordure Aller fera ä pourriture. 35 Tels comme vous ung temps nous fumes ; Tels vous serez comme nous sommes. Le II e mort. Pourvoyez y, se vous voulez, Aultrement que vous ne soulez ; Car certes la Mort vous espie 40 Pour vous oster des corps la vie Plus briefment que vous ne cuidez, Qui estes si oultrecuidez Que pour ung peu de joye vaine, Ung peu de plaisance mondaine, 45 Qui est de si courte durée. Tost venue, plus tost alée, Voulez perdre la joye fine De paradis qui point ne fine, Et, qui pis est, dampnez serés ; (Montaiglon, S. 40b.) 50 Autrement n'en eschapperés, Mais ce sera sans délivrance. Comment avez-vous tel plaisance, Dictez-moy, meschans orguilleux, En ce monde si perileux, 55 Oü il n'a que divisions, Et diverses tribulations, Puis guerres, puis mortalité ? Tous jours nouvelle adversité Revient, avant que l'autre faille. 60 Vous ne savez homme sans faille, Tant soit puissant, vueille ou non vueille Qui ne sueffre et qui ne se dueille. Ailleurs donques repos queres, Car cy point ne le trouverés. 65 Repos aurés en paradis Si croire vous voulez és dis Des saiges qui conseillent faire Ce que faire est nécessaire Pour l'aquerir et pour l'avoir. 70 Riens mieulx nulluy ne peut avoir. (Montaiglon, S. 41a.) Faictes des biens plus que povez ; Autre chose n 'empörteres. Le III e mort. 0 fole gent mai advisée, Que je voy ainsy desguisée 75 De divers habits et de robes, Et d'autres choses que tu robes, Tant puante charoigne á vers, Et prens de tort et de travers. Ne il te chaut d'oü te viengne, 80 Mais que ton estat se maintiengne ; Quant je revoy tes faulx delis De vins, de viandes, de lis, Lez granz exces, lez grans oultrages Dont ceux, qui font les labourages 85 Aux champs et pour toy se travaillent Tous nus, de fain cryent et baillent ; Quant je voy tel gouvernement, Je doubte que soubdainement (Montaiglon, S. 41b.) Telle vengance ne s en face 90 Que tu n auras temps ne espace Seulment de cryer merci. Cuidez-vous toujours regner cy, Folz meschans, de male heure néz Qui en ce point vouz demenez ? 95 Nennil, nennil ; vous y mourrés. Faictes du pis que vous pourrés; Lors aurés pardurable vie, Bonne ou male, n'endoubtez mie. Dieu est justes ; il payera 100 Selon ce que chascun fera. Faictes des biens, n'attendez pas Que ceulx d'aprés vostre trespas Pour vous en facent, qu'amez chier, Qui ne vous vouldroient aproucher ; 105 En la terre vous porteront Et tost aprés vous oublieront,

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