A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 3. szám. (MNG Budapest, 1980)
14 Verw. Arch. 29, 8431, Procès-verbal de la 158 e réunion du HBC du 14 novembre 1884 ; 378 du 21 juillet 1891. 15 Décret du ministère de l'Instruction Publique 36/1921 n° d'inv. 3756 resp. 3755 a, b et c. 16 Tout laisse à penser que, sur le conseil de l'architecte Hasenauer en a du fixer la « direction » de la cage de l'escalier de plusieurs manières. Il est curieux que le quatrième groupe de trois des lunettes manque, et il semble qu'il n'ait jamais existé. L'une des allégories d'une lunette du milieu qui d'ailleurs, par son manque de coloris et l'imprécision du dessin, jure parmi la série de tableaux de l'artiste, porte sur son cadre doré la mention « L'Art ». Un beau dessin d'une des lunettes (Holbein) au crayon noir sur fond or, se trouve dans la collection d'Art Graphique au musée Albertina, Vienne. 17 Verw. Arch. 29, 8843, point 16. 18 Verw. Arch. 29, 378 19 N° d'inv. 3757, 2537,4101 20 Hans Canon, Skizzen-Entwürfe-Dokumente (Esquisses, projets, documents) 59 e exposition temporaire. Österreichische Galerie. Préface et catalogue de Z. Ebenstein, 1966. C'est là qu'elle est priée de trouver l'expression de mes remerciements des entretiens utiles qu'elle a bien voulu m'accorder. 2 1 Charles Sedelmeyer : M. von Munkácsy, Sein Leben und seine künstlerische Entwicklung (M. de Munkácsy, sa vie et son évolution artistique) Paris, 1914, p. 16 et suiv. 22 « Le Christ devant Pilate », Philadelphie (417x636 cm) et « Le Golgotha », Philadelphie, (460x712 cm) 23 Neue Freie Presse, 23 novembre 1884, p. 4 24 New York, Lenox Library (210x300 cm) 25 Colpach, 13 juillet 1886. Le château de Colpach, au Luxembourg, appartenait au baron de Marches avec lequel le peintre était en amitié depuis la période de Düsseldorf et dont plus tard, en 1874, il épousa la veuve, Cécile (Papier). Au temps du baron de Marches, Munkácsy s'y reposait souvent ; après son mariage, il en fit sa demeure et son lieu de travail pendant les mois d'été. C'est justement pendant un de ces mois d'été, en juillet 1886, quelques semaines avant sa mort à Bayreuth, que Franz Liszt y fut son hôte, et c'est à cette occasion que l'artiste fit du grand musicien le portrait qui se trouve à la Galerie Nationale Hongroise de Budapest. 26 Zoltán Farkas (Farkas) : Munkácsy Mihály válogatott levelei (letres choisies), 1952. - Lajos Végvári : Munkácsy Mihály élete és művei (Vie et œuvre de Mihály Munkácsy), Budapest, 1958, p. 229 et suiv. 27 H. H. u. St. Arch. 13 septembre 1886,4929/50/9 28 Farkas, 20 octobre 1886 29 Verw. Arch. 29, 21 mars 1887, 1037 et 5122 (1887) 30 Farkas, op. cit., 21 octobre 1868 resp. 15 novembre 1888 ^Farkas, op. cit., 28 octobre 1883 32 Werw. Arch. 29, procès-verbal de la 211 e session du HBC, 24 mai 1889, point 15. 33 Verw. Arch. 29, 17 juillet resp. 14 août 1885 34 Guillaume Dubufe (né à Paris en 1853 et mort en 1909, en mer, au cours d'un voyage pour Buenos-Aires). Il peignait surtout des portraits et des compositions figuratives. Dans les principales villes de France et surtout à Paris, il effectua nombre de fresques décoratives de grandes dimensions (Thieme-Becker, Allgemeines Künstlerlexicon). Son père (Edouard Dubufe, né à Paris en 1820 et mort à Versailles en 1883) portraitiste estimé, Munkácsy le connaissait depuis le Salon de 1870 où il avait présidé le jury qui avait primé son premier tableau (où il s'était fermement opposé à ce que Munkácsy eût le prix). Georghe Vida, dans son intéressante étude (Contributii la studiul vietti si operei lui Munkácsy pe baza scrisorilor si marturiilor ramas da la Sigmund Ormos, Studii si cercetari de istoria artei, S. Arta Plastica t. 19/2 Bucuresti, 1972), communique des détails curieux sur les conditions de logement de Munkácsy à Paris. On peut difficilement imaginer une documentation plus éloquente sur l'ascension rapide de Munkácsy dans la société parisienne, immédiatement après son premier succès. Lors de son installation à Paris, au début de 1872, il avait loué au 74, rue de Lisbonne, un atelier auquel était joint une garçonnière, qu'il garda « provisoirement » pour un certain temps, même après son mariage avec la veuve du baron de Marches, étant donné que - comme il l'écrit, dans une lettre du 20 décembre 1874, à son ami et compatriote Zsigmond Ormos, maire de Temesvár (Timisoara) et collectionneur - il était impossible de trouver rapidement un appartement convenable avec un atelier. Peu après, l'artiste alla habiter dans sa propre maison, la première, une très grande demeure, trop grande, (8, rue Legendre) avec son lieu de travail au deuxième étage. C'est sans doute là que fut brossé le tableau « Dans l'atelier », où il est représenté avec sa femme. L'artiste s'aperçut bientôt que cette demeure ne répondait pas à ce qu'il en attendait et ne convenait pas du tout à sa femme. Ainsi Munkácsy donna l'ordre de construire une nouvelle demeure, un peu plus petite, mais une demeure seigneuriale, avenue de Villiers, dans la proximité immédiate du Parc Monceau qui comptait déjà comme « quartier élégant ». A la fin de 1878, la construction était dans un état très avancé ; la première maison, l'artiste l'avait vendue assez vite, mais il en avait conservé le deuxième étage (l'atelier et ses dépendances) jusqu'à ce que soit terminée la nouvelle ; pendant ce temps-là l'habitation provisoire était celle du 31 de la rue Offémont. C'est seulement à l'automne 1880 qu'il emménagea dans son hôtel particulier, qui était pourvu de tout le confort imaginable (même d'écuries) et était fort luxueusement meublé. Là aussi, l'atelier se trouvait à l'étage supérieur. A en juger par la renommée qu'eut la somptuosité de l'ameublement et la richesse des objets d'art, cette demeure parisienne pouvait être mise en parallèle avec l'atelier que possédait Makart dans la Gusshausstrasse à Vienne. La situation de l'hôtel particulier de Munkácsy, près du Parc Monceau, exactement Avenue de Villiers, quartier alors très nouveau où habitaient d'autres artistes, tels les deux Meissonier (père et fils), le peintre de tableaux de bataille, A. de Neuville, Puvis de Chavannes, le grand compositeur Gounod etc. - fait penser sans qu'on le veuille à l'hôtel de Nana, dans le roman de Zola du même nom, « bâti par un jeune peintre, grisé d'un premier succès, et qui avait dû le revendre, les plâtres à peine essuyés », présent du comte Muffat à sa maîtresse. Zola place la demeure de Nana au coin de l'avenue de Villiers et de la rue Cardinet. Ce romanfeuilleton fut publié dans « Le Voltaire », du 16 octobre 1879 au 5 février 1880). Immédiatement après parut sa première édition (en 1880), c'est-à-dùe juste au moment où venait d'être complètement terminé l'hôtel particulier de Munkácsy. La façon pittoresque et détaillée avec laquelle Zola racontait permet de supposer que, dans son roman, il utilisa les faits que personne n'ignorait dans la ville, en rendant, grâce à eux, plus crédible son imagination de poète. Selon la tradition - que ce soit vrai ou faux — c'est la maison de Valtesse de la Bigue, connue aussi sous le nom ironique de « Union des Artistes » qui fut le modèle de la maison de Nana (cf. les notes s'y rapportant : Zola, Les Rougon-Macquart, vol. IX. Édition intégrale sous la direction d'Armand Lanoux ; études, notes et variantes par Henri Mitterand, 1961). Au moins en tant que source complémentaire pour la topographie de cette œuvre, on ne devrait pas passer sous silence ce stimulus tout « frais » venant de Munkácsy. Ce serait déjà, de son vivant, la deuxième cristallisation, reflétant la position sociale du peintre hongrois dans les grands romans français. Le premier se rapportait beaucoup plus directement à Munkácsy : « Le Christ devant Ponce-Pilate », l'une de ses principales œuvres, était célèbre dpuis longtemps,: dans «Bel Ami »((1885), Guy de Maupassant a, avec la figure du peintre hongrois Markowitch (intitulant le tableau « Le Christ marchant sur les flots » par licence poétique), élevé à l'artiste un monument digne d'attention en ce qui concerne l'étendue de la description (Didier Rózsaffy, La Peinture Hongroise au