dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
de cette même composition (reproduit dans Hommage à Szinyei, p. 81). Au verso, trois dessins soit au crayon, soit à la plume traitent le même sujet. Les groupes sont en partie en profil, en partie en raccourci. La page est couverte encore des calculs de l'artiste. Inventaire: 1933—2450 60. Centaure enlevant une femme (dessin à la plume, à l'encre de Chine, 204 mm X 108, vers 1878). C'est une étude encadrée, toute proche du groupe en fuite de la toile Le Centaure et les faunes, mais conçue comme une composition autonome. Le centaure lancé au galop vers l'intérieur du tableau, est pris dans un raccourci plus accentué encore. C'est un dessin magistral, tracé en quelques lignes. Des deux côtés, des arbres feuillus. (Reproduit dans Hommage à Szinyei, p. 69). Inventaire: 1912—672 61. Centaure enlevant une femme (dessin à la plume, encre de Chine, encadré, 112 mm X 166, en 1878). Il représente le centaure galopant vers la droite; la tête, la partie humaine du corps et le corps de la femme qui le monte à l'amazone, sont en demi-profil. Derrière eux, à gauche, silhouettes des poursuivants. C'est un dessin sobre, spirituel (reproduit dans Hommage à Szinyei, p. 85). Inventaire: 1912—673 62. Étude pour le Rococo (fusain sur papier brunâtre, 258 mm X 245, en 1882). Esquisse rapidement tracée avec deux figures en pied et une troisième coupée à la taille. Elle se distingue de la première esquisse à l'huile, par contre, elle s'accorde presque pleinement avec le tableau définitif (1894). De même que sur celui-ci, sur elle aussi, la dame à l'éventail entrouvert occupe le champ droit de la composition. Sur notre dessin, la silhouette de la figure du milieu est accusée, les autres sont effacées. Ainsi, on aurait beaucoup de peine à distinguer leur sexe et leur position. Au verso, étude de la tête de la femme du Rococo, vue presque de dos, étude effacée au crayon noir, au-dessus de laquelle on trouve l'étude poussée d'une main tenant un bâton. Inventaire: 1933—2426 (3651) 63. Étude pour une réplique ultérieure du Rococo (crayon noir, 444 mm X 280, signé: Szinyei, vers 1882). La figure est presque la même que la précédente, vue de profil, à cette différence près que sur ce dessin elle ne tend pas les bras, mais elle les laisse retomber devant elle, les mains jointes. Inventaire: 1941—3651 64. Étude d'une des femmes du Rococo (crayon noir et peut-être aussi fusain, 417 mm X 279, avant 1894). Elle représente la figure du champ droit du tableau. Elle est, sans doute, plus poussée que celle de l'esquisse de 1872; la femme relève sa jupe de la main gauche, tout comme sur le tableau définitif achevé en 1894, ce qui permettrait de la considérer comme une étude faite pour cette composition avant 1882. C'est un dessin sommaire, mais portant les marques de la maîtrise de son auteur. (Reproduit dans Hommage à Szinyei, p. 67). Au verso, l'esquisse d'un portique et d'une arcade, suivie d'études de colonnes, de la figure d'un jeune Amour ailé en vue plongeante et en raccourci, du portrait encadré d'une sainte et d'autres idées rapidement esquissées. Inventaire: 1933—2427 65. La fondation de la ville d' Eperjes par le roi Géza I er (Dessin à la plume, encre de Chine, 152 mm x 206. Etude pour le tableau vivant présenté à l'inauguration du théâtre de la ville d'Eperjes, le 18 mars 1881). Elle fixe la première idée du tableau. Le roi Géza et sa suite occupent le champ droit. Le souverain avance le bras droit (dont le raccourci laisse à désirer !) pour désigner la ville; dans le champ gauche, le peuple venu pour lui rendre hommage, se tient en partie à genoux, sac au dos. Seule une femme élevant son enfant dans les bras semble sortir de la foule (reproduit dans Hommage à Szinyei, p. 93 et dans la revue Magyar Művészet (Art Hongrois), année 1948, p. 159). Inventaire: 1951—4437 66. Charles Robert décrète Eperjes ville royale libre (166 mm x 208, comme décrit ci-dessus). Le roi occupe le champ gauche du tableau: debout devant le trône à baldaquin, il s'apprête à remettre la bannière qu'il tient dans la main gauche; devant lui, des hommes à genoux et un page qui tend la charte des libertés à un homme également à genou devant lui, pour que ce dernier la lise. Dans le champ droit du tableau, trois figures. Au côté gauche, un repoussoir: un hallebardier, vu de dos. (Reproduction dans Hommage à Szinyei, p. 94). Inventaire: 1951—4438 67. Le prince Rákóczi part à la guerre avec son armée (161 mm X 207 et comme décrit ci-dessus). Le prince occupe le centre du tableau. Debout sur une eminence, la tête aux cheveux frisés découverte, il brandit de la main droite un sabre et tient dans la main gauche un imposant drapeau aux couleurs nationales. À côté de lui, un homme en habit hongrois de cérémonies, lève vers le haut le bras gauche dans un élan oratoire. Ces deux figures sont entourées des fidèles du prince à peine indi-