dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
qués, et parmi eux un chevalier se tenant à genoux et brandissant son épée. (Reproduit dans Hommage à Szinyei, P- 96 )- Inventaire: 1951—4439 68. Cour martiale de Caraffa (160 mm X 211 et comme décrit ci-dessus). Sur le côté droit de l'esquisse Caraffa, assis sur une chaise à dossier, aux pieds contournés et placée sur un échafaud où conduisent deux marches, donne un signe en arrière au bourreau qui élève la tête sanglante de sa victime. Derrière le siège, des hallebardiers et, dans le coin droit, un soldat s'appuyant sur un fusil au long canon, faisant figure de repoussoir. Dans le champ gauche, des prisonniers enchaînés, interpellés par Caraffa. Les prisonniers sont escortés par des hallebardiers. Pour exécuter l'esquisse de ce tableau vivant, Szinyei avait dû étudier les costumes du XVII e siècle. (V. la reproduction dans Hommage à Szinyei, p. 95, et dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art. 1953. p. 370). Inventaire: 1951—4440 69. Les amoureux (crayon, 422 mm X 287, encadré, signé: Szinyei, vers 1878). Szinyei transplanta son sujet du XVIII e siècle esquissé à l'huile déjà en 1869 dans l'antiquité et fit ainsi une étude préparant une nouvelle esquisse à l'huile qui sera exécutée en 1878. C'est contre un guerrier coiffé d'un casque à crête imposante que se blottit la femme lui tendant de sa droite une fleur qu'il la sente, tout comme sur l'esquisse à l'huile postérieure. Une écharpe est jetée sur l'épaule gauche du jeune homme. Dans le champ droit de la page, la tête de cette figure se répète. Au-dessous du dessin et au verso, une figure de femme et une femme assise rapidement esquissées, études préparant probablement Y Alouette ou une variante précoce de l'idée de ce tableau qui aurait dû mettre en scène Ulysse et les sirènes. Au verso, sont notées les adresses des modèles de Szinyei à Vienne. Elles datent de 1882 ou de 1883, de l'époque d'un séjour prolongé de l'artiste dans la capitale autrichienne. (Cf. n os 1934—2620 et 1933—2469). Inventaire: 1933—2460 70. Femme nue assise sur le versant d'une colline (crayon noir, 422 mm X 287, encadré, en 1882). Une première idée de Y Alouette. La femme fait doucement retomber la main droite tenant une tasse et lève la main gauche avec l'air d'écouter quelque chose. Au fond, des buissons; à droite, deux troncs d'arbre et, derrière, un paysage (Cf. la page n° 1933—2461). Au verso, deux études de nus au crayon; sur l'une, l'homme en demi-dos ouvre les bras dans la pose de l'attente; les jambes manquent; sur l'autre, l'homme est dessiné de profil; il laisse tomber le bras droit, et esquisse le geste de porter en avant le bras gauche qui manque. Cette figure revient dans deux études delà jambe gauche, au crayon. Inventaire: 1933—2469 71. Trois idées de VAlouette (crayons, 210 mm x 339, deux sont signés: Szinyei, en 1882). Sur ces trois dessins, la femme est placée sur le versant de la colline. Sur le premier, elle se trouve même devant une colline assez élevée et devant des arbres. Nue, étendue dans l'herbe, elle écoute le chant de l'alouette. Le second, tout comme le dessin au crayon n° 1933—2449, est une idée antérieure de Y Alouette. Il est signé. Au pied d'arbres énormes, est assise, la face tournée vers nous, une femme nue; une autre figure, reléguée en arrière-plan, tournant le dos, semble plongée dans la contemplation du beau panorama des chaînes de montagnes qui s'étendent à droite devant elle. Sur le côté gauche, au-dessus de la figure, des détails indiscernables. Sur le côté droit de la page, caractères d'écriture griffonnés par lo fils de l'artiste. (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art. 1953. p. 374). Inventaire: 1933—2462 72. Étude pour le nu de VAlouette (crayon, 278 mm X 412, en 1882). La femme y est représentée couchée à plat ventre et regardant en haut, le visage tourné vers nous. La position de la jambe gauche est étudiée en deux variantes: se reposant et levée en haut (repentirs). C'est un dessin assez hésitant. (Reproduit dans la revue Magyar Művészet [Art Hongrois], année 1931, n° 403). Au-dessous, les contours supérieurs de la tête tournée en arrière. Au verso, une étude pour l'une des figures de femme do la variante postérieure du Rococo (1894), crayon noir, vers 1882. La femme est en profil entier, vêtue d'un costume style Rococo, et les bras avancés. C'est une étude consciencieuse, sobre. Inventaire: 1926—1287 73. Conception homérique de l'Alouette (crayon noir, 423 mm X 287, en 1882). Une femme nue, étendue à plat ventre, s'appuyant du coude droit sur un promontoire suit du regard Ulysse que son vaisseau emporte au loin. Derrière elle, dans l'herbe, cinq sirènes, ses compagnes, soit assises, soit debout. Au-dessous d'elles une autre figure et paysage marin. Esquisse embrouillée, rapidement exécutée. (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois do l'art, 1953 p. 374) Au verso, deux conceptions mythologiques du Paganisme: Amour et Psyché (crayon), repris, en 1882, dans une esquisse à l'huile. Inventaire: 1933—2459 74. Le nu de l'Alouette (crayon, 274 mm X 408, en 1882). Dessin fait d'après un modèle dans une pose étudiée: la tête tourne à gauche, le bras et l'épaule droite reposent sur un lit. Le visage en demi-profil; au-dessus, une petite étude au crayon de la tête et de l'épaule. Les