dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
l'art, 1953. p. 372). Au verso, une étude de jambe d'homme, au crayon, peut-être pour le Paganisme. Le pied droit vigoureusement dessiné est effacé d'un trait; à gauche, une esquisse estompée, au crayon, de VAurore; à droite une étude de centaure sous l'influence de Böcklin, avec repentir sur les pieds de devant. La silhouette de la femme manque de précision. (Cf. avec le no 1933—2455). Inventaire: 1912-676 55. Étude pour la femme à l'éventail du Déjeuner sur l'herbe (crayon, 301 mm X 467, en 1872). Plutôt une étude de costume d'après un modèle vêtu de la crinoline de Madame Gundelfingen. La tête esquissée par quelques traits seulement au-dessus de l'éventail, n'entre pas entièrement dans la page. Szinyei y avait mis la couverture aussi sous la crinoline. Ce n'est pas un dessin poussé, c'est une indication de travail pour l'artiste. Le mouvement des volants de la jupe n'a rien de séduisant. Par contre, le dessin de la hanche n'est pas sans beauté (voir la reproduction dans Művészet, année 1912, p. 259 et dans la revue Magyar Művészet, année 1930, p. 64, et dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art, 1953. p. 372). Au-dessous de cette esquisse, la même femme en compagnie d'un homme, dessiné d'après Luzsénszky, en conversation galante, donne un joli dessin montrant que le motif était mûr, et ne se distinguant pas du tableau définitif que par la position du pied gauche qui n'y est pas encore allongé. Au-dessus d'elle, le dessin d'un tableau en cadre dont il est impossible de deviner le thème. Szinyei y prenait soin de marquer jusqu'à l'ombre même du cadre ! Le même dessin est repris à gauche, mais dans un format réduit et un peu effacé. Au verso, sept variantes du couple antique dont l'une, encadrée, donne l'impression d'une composition parfaite et représente les deux figures sous la feuillée. Mentionnons encore une étude du buste de la femme du Paganisme III (1874), une tête de femme vue de face et d'autres esquisses sommaires au crayon. Inventaire: 1912—675 56. Étude de costume pour le portrait en violet (crayon, 440 mm X 293, en 1874). Figure assise sans tête, vue de demi-profil, tournée vers la droite. L'une des mains n'est pas encore posée sur l'autre comme dans le tableau définitif; la main gauche indiquée par son contour est tendue en avant et semble reposer sur un chapeau. La jambe droite ne croise pas encore la jambe gauche; les jambes sont l'une à côté de l'autre. Le costume est déjà le même, seulement il paraît plus ample. C'est aussi une simple étude et non pas un dessin beau de lignes (voir la reproduction dans la revue Művészet, année 1912, p. 269 et dans Magyar Művészet, année 1931, p. 403 et année 1933, p. 37). Au verso, la première idée rapidement esquissée du tableau Devant la palissade. Vu de dos, un jeune homme coiffé d'un chapeau à larges bords, se tient devant une palissade posée plus haut et engage la conversation avec une femme coiffée d'un fichu, se tenant derrière la palissade. Malgré le dessin tâtonnant, cette esquisse exprime bien l'impression d'un moment. Sur la même page, au-dessus de ce dessin, une Femme avec son enfant, la fixation rapide d'un mouvement, peut-être la première idée d'une esquisse à l'huile de la composition Sur le gazon vert (1873). La femme vêtue d'une robe à queue s'agenouille et, le corps penché en avant, elle tient dans ses bras son nourrisson. Probablement il s'agit d'une représentation de la femme du peintre et de son fils Félix. Inventaire: 1926—1286 57. Dessins à la plume pour les tableaux Amoureux et le Centaure et les faunes (à l'encre de Chine, 210 mm X 302, signé deux fois: Szinyei, en 1878). Le jeune homme des Amoureux apparaît tantôt comme un galant du XVIII e siècle, tantôt comme un guerrier classique casqué, tantôt comme un gars tyrolien. Le premier est une reminiscence de l'esquisse à l'huile faite en 1869. Seul celui-ci est encadré. Il est manifeste que Szinyei était fortement intrigué par ce sujet qu'il représentait dans les époques les plus différentes, la mise en place, la position des figures restant toujours les mêmes. Les autres dessins fixant des premières pensées préparent le tableau Centaure et les faunes; ils représentent le centaure enlevant une femme poursuivi des faunes. En bas de la page, dans le coin gauche, on voit un Silène monté sur un âne et accompagné de trois bacchantes ( ?). (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historions hongrois de l'art. 1953. p. 370). Inventaire: 1934—2620 58. Sept dessins à la plume Faunes poursuivant un centaure (à l'encre de Chine, 154 mm x 210, signé: Szinyei, en 1878). Différentes études pour les trois faunes. Celui d'en haut à droit, ventripotent, fut peint à peu près sans modification. Idées jetées, fixant bien les mouvements (reproduit dans Hommage à Szinyei, p. 75). Au verso encore six dessins à la plume. Au milieu du rang supérieur un détail de la composition définitive. Inventaire: 1933—2454 59. Centaure portant sur le dos une femme amoureuse (dessins soit au crayon, soit à la plume, 212 mm X 211, signés, 1877—78). Les sept dessins inspirés par Böcklin ressemblent aux précédents à cette différence près qu'ils sont nettement plus harmonieux que les autres. Les contours servent à accentuer le caractère serré des groupes. Ils durent précéder ceux que nous venons de mentionner plus haut. Le dessin au crayon et au lavis du coin supérieur gauche, dessin encadré, révèle la première idée