dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
20. János Rombauer (1782—1849): Portrait de Jakime Lazarevitch Lazarev. 1820. Rombauer János (1782—1849): Jakim Lazarevics Lazarev arcképe. 1820. us, de Guipius, de Brioski, de la demoiselle Gallion et, enfin, de Dowe. Chacun d'eux a sa manière particulière. Par exemple, le pinceau de Rombauer est d'une grande expressivité, mais d'une expressivité assez brutale; au contraire, les oeuvres de Frémi ont des effets agréables quelque peu tranchants, auxquels le peintre sacrifie tout. Ensuite, on admire les oeuvres de Dowe, qui a exposé 80 portraits...» Dans le compte-rendu de l'exposition publié par le «Fils de la Patrie» — «Syn otetchestwa» (1820, t. 64, XXXIX, p. 260) 33 la troisième salle est décrite ainsi: «Ici, de même que dans la deuxième salle, le côté gauche n'est pas le plus attrayant. On y voit exposés six portraits de différents personnages — hommes et femmes — exécutés par un peintre étranger, Rombauer. Peut-être ont-ils de la ressemblance, mais la noirceur 21. János Rombauer (1782—1849): Portrait de Arkadi Ivanovitch Nelidov. 1821. Rombauer János (1782—1849): Arkagyij Tvanovics Nyelidov arcképe. 1821. du coloris et la sécheresse du pinceau ne sont guère agréables». Ensuite on trouve un jugement favorable porté sur les oeuvres d'une Française, la demoiselle Gallion, «qui est née à Kalouga, a habité Saratov et a été élevée à Volks». La même revue «Fils de la Patrie» — «Syn otetschestwa» a publié un mois plus tard un article qui montre que les oeuvres de Rombauer, exposées en 1820, se sont attiré des critiques encore plus véhémentes; cet article (comme l'a établi I. S. Silberstein) avait été écrit par le futur «décembriste», Alexandre Bestoujev. 34 Voici le passage concernant Rombauer. «Les portraits de monsieur Rombauer ne seront jamais des oeuvres d'art, car leur seule qualité consiste dans leur ressemblance». «Son coloris est sec, les ombres ne sont pas naturelles, les visages — plats, comme ceux de la peinture chinoise; ils semblent collés sur la toile pour ne pas tomber; les mains sont interprétées d'une manière impure et gauche, sans connaissance du métier. Comparez le prix et les qualités des portraits d'Alexandre Jakovlev avec ceux