dr. D. Fehér Zsuzsa - Kabay Éva szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 2. szám (Budapest, 1960)

de floraisons printanières et de clartés lumineuses de jours d'été. Mais rares sont les tableaux qui parmi ceux-ci aient atteint un niveau artistique élevé. L'oeuvre marquante dans les beaux-arts aussi bien que dans la musique et dans les lettres finit par trouver, tôt ou tard, son reflet dans le chiqué. C'est la rançon de sa gloire. Les necrologues ne sont pas des adieux définitifs. Szinyei est mort sans être oublié : il nous est toujours présent. Ni les critiques du passé ni ceux de nos jours ne peuvent faire le silence autour de sa mémoire. Son oeuvre restera d'une actualité éternelle. 40 jours après sa mort, une société fut fondée pour cultiver son souvenir. Depuis, cette société trouva toujours les moyens de servir son oeuvre et d'entretenir son culte. Artúr Elek écrit dans un necrologue paru dans la revue Nyugat : « Le principe fondamental de la peinture de Szinyei, c'était le coloris. Le thème, c'était la mise en valeur de ces couleurs dans un soleil pur et dans une lumière sans ombre. Le talent de Szinyei s'est prématurément développé, tout jeune il avait déjà une personnalité achevée, si bien que ses oeuvres de jeunesse représentent dignement son art. Ce peintre doué d'un rare talent, n'a pas d'âge mûr, phénomène qui mériterait un examen psychique : il n'a eu que la jeunesse et la vieillesse. » Lajos Fülöp écrit dans son ouvrage, « L'art hongrois » : « L'art hongrois prit, pour la première fois, le rythme de l'art moderne, au moment même où Szinyei se mettait à peindre, en 1872, le Déjeuner sur Vherbe. C'est avec Szinyei que la peinture hongroise, tournant résolument le dos aux académies les plus diverses et aux tableaux pauvres en éléments picturaux ou en manquant parfaitement, posa enfin nettement les problèmes de la peinture moderne, 14. Pál Szinyei Merse (1845-1920): Déjeuner sur l'herbe. 1873. Détail. Szinyei Merse Pál (1845-1920): Majális. 1873. Részlet. :í7