Technikatörténeti szemle 13. (1982)
TANULMÁNYOK - Miskolczy Ambrus: L’industrie artisanale de la Transylvanie au milieu du XIXe siecle
hongroise, ayant devant leurns yeux l'idéal de l'émancipation de tous les peuples opprimés das l'Est de l'Europe. Dix ans plus tard Karl Maager, président de la chambre de commerce et d'industrie a élevé sa voix dans le Reichsrat avec ut tel élan pour une constitution libérale de la Monarchie que le chapeau et la coiffure „à la Maager" devenaient à la mode au sein de l'opinion publique viennoise. Mais les minutes de cette orientation politique ont été comptées. Entre-temps la baisse des produits finis et surtout la pénétration rapide des produits anglais et autrichiens aux marchés de l'industrie transylvaine ont ouvert la crise déjà prévue et redoutée par les contemporains. Dans les années 1850 le commerce oriental de la Transylvanie est entré dans une période de stagnation, 60—70% des commerçants étaient les premiers victimes du „silence de l'industrie". Puis ce fut le tour des artisans, dont la partie la plus pauvre essayait de gagner sa vie dans les villages, ou bien émigrait à la Valachie pour faire la concurrence a l'industrie transylvanie. Il semblait, que la Transylvanie, bénéficiaire de la division régionale du travail commençait en devenir la victime, quand sa fonction d'intermédiaire était en péril. La tradition des costumes folkloriques offrait une possibilité d'élargissement des activités industrielles. Si aux marchés de la Roumanie l'industrie de la Moravie a pu concurrencer Kronstadt avec sa flanelle et l'étoffe de laine présentées abusivement comme marchandises de Kronstadt, elle n'a pas pu imiter le drap gris et blanc transylvain. Il est vrai que l'industrie à domicile des villages dans les environs de la ville de Kronstadt a perdu son importance, et le commerçant du type Verleger cédait sa place au colporteur. Mais pendant que la crise sévissait dans la ville de Kronstadt, entre 1850 et 1870 à Heltau le nombre des métiers et des pièces produites par année ont doublé, et lorsque le marché au Sud de la Hongrie commençait à se rétrécir les drapiers de Heltau s'orientaient vers la Galicie, donc vers les marchés encore archaïques, et ne modernisaient leur activité que vers la fin du siècle. Un décalage de 20 à 30 ans caractérise le rythme de redéploiement de l'industrie de laine de la ville de Kronstadt, de Hermannstadt et du village Heltau. Ce n'est qu'après 20 ans de stagnation, dans les années 1870 que la chute du nombre des artisans de la ville commençait à être contrebalancée par une modeste modernisation de l'activité industrielle. En effet avec quelques machines à vapeurs et quelques métiers mécaniques importées et avec une douzaine d'ouvriers, quelques maîtres artisans ont pu fonder des fabriques de textile, qui ont pu bénéficier des avantages accordés par la législation industrielle de Budapest. Mais la croissance très modérée de la consommation de la laine et l'absence des annonces de la presse locale concernant ces produits, illustrent les dimensions modestes de cette modernisation, même si elle a ouvert de nouveaux horizons. L'analyse du cas transylvain permettrat-elle de tirer des conclusions d'une portée plus générale, c'est une question des recherches futures. Leur efficacité dépend de l'élaboration des modèles destinés à expliquer les mécanismes qui faisaient fonctionner l'économie des enclaves d'une position intermédiaire. Les éléments essentiels d'un tel modèle peuvent être les suivants: 1. Les libertés et garanties favorables aux activités industrielles. 2. Liens étroits avec le centre, avec des régions plus développées, liens qui rendaient possible l'importation des techniques et la migration de la main d'oeuvre qualifiée.