Technikatörténeti szemle 11. (1979)

TANULMÁNYOK - Makkai László: L'apport de l'Europe orientale a l'évolution des moyens de transport: cheval - étrier - char

La premiere illustration du freinage par frottement du voiture däns le „Machinae novae” (1616) de Faustus Verantius n’arriva en Europe occidentale qu’au XVe siécle dans Tart militaire ainsi que dans les transports.23 Par contre l’Europe orientale ne connaissait qu’exceptionnellement le che- val á sang froid. Tous les documents écrits et archéologiques attestent unani- mement que le oheval élévé en Pologne, en Russie et en Hongrie était d’un type de sang chaud, pas trop haut, mais trés endurant et de mouvement rapide. Les premieres descriptions de ce cheval datent du XIVe siécle (Anonymi Descriptio Europae Orientalis, puis la chronique des Villani), mais beaucoup de trouvailles d’ossements plus anciennes témoignent ses caractéristiques sus- mentionnés.24 Le chevalier bourguignon, Bertrandon de la Brocquiere nous en laissa des mentions trés importantes.25 II traversa la Hongrie en 1432 et s’émer- veilla du nombre immense des chevaux menés aux marchés de Szeged et de Pest ainsi que de leur prix bas: dix chevaux coutaient 200 florins d’or, chose inouie pour un frangais contemporain. II constata que les chevaux hongrois sont vites, mais hors la main, et il fait l’éloge de l’habileté extraordinaire des dompteurs hongrois. Ce qui nous intéresse en premier lieu dans cette descrip­tion c’est la multitude des chevaux et par conséquence leur présence dans le cheptel de la paysannerie. Le oheval ne fut utilisé que trés rarement á la charrue en Hongrie et en Pologne, par conséquent les paysans ne l’employérent qu’au chariot. Notre chevalier bourguignon ne manqua en effet de faire men­tion du char hongrois ordinaire, un véhicule extrémement léger, portable par 80

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