Technikatörténeti szemle 11. (1979)

TANULMÁNYOK - Makkai László: L'apport de l'Europe orientale a l'évolution des moyens de transport: cheval - étrier - char

un seul hőmmé, couvert d’une capote et ayant des roues antérieures plus petites que les postérieures. Mais ce qui attira le plus son attention ce fut la vitesse a laquelle ces chariots pouvaient parcourir des longues distances. L’ensemble de ces informations ne peut étre interprété autrement que par la supposition de 1’exi.stence de l’essieu avant mobile qui remonte par conséquent au moins á la fin du XIVe siécle en Hongrie. Tout semble done á indiquer que Torigine de l’essieu avant mobile dóit étre cherchée en Europe orientale oü l’élevage des chevaux de sang chaud prédomina et des marchandises volumineuses furent transportées aux grandes distances. (Mille km p. ex. de Lithuanie et d’Ukraine jusqu’aux foires alleman- des.) Vu l’impraticabilité des voies au moins pendant une moitié de l’année on était contraint a augmenter la vitesse de la communication ce qui entraina l’emploi de l’essieu pivotant. Ce n’est done pas par hasard que les premieres illustrations des chariots auxquels l’essieu avant mobile peut étre attribué sont de Russie et de Pologne et remontent au XIIe siécle, et que les plus anciennes représentations précises de cet outillage sont d’origine hongroise. L’Europe occidentale n’en fit la connaissance qu’á l’époque oú ses rapports commerciaux avec l’Europe orientale se resserraient, done dés le XIIIe siécle, d’abord trés sporadiquement, ce qui fait comprendre le manque de precisité des premiéres illustrations. II n’y a aucune raison de surestimer le réalisme des peintres hongrois du XVe siécle pour expliquer leur précisité dans la repré- sentation de l’essieu avant mobile. II s’agit simplement de ce qu’ils étaient plus familiers á cet outillage que leurs collégues en Occident oú ce nouveauté tech­nique ne se propageait que lentement. II dévait s’écouler un temps considérable jusqu’á ce que l’Europe occiden­tale prit l’initiative á perfectionner la technique du roulage. On a démontré récemment que le ressort métallique de la voiture moderne remplagant les courroies de suspension ne fut point une invention anglaise de la fin du XVIIe siécle, comme on a cru encore il y a peu. II se trouve bien auparavant parmi les „machinae novae” de l’ingénieur hongrois Faustus Verantius (1615).26 Ce fut lui-méme qui a proposé pour la premiére fois un freinage de frottement au lieu de la pratique traditionnelle de lier les roues postérieures.27 II n’arriva qu’á l’époque de la grande dépression agraire du XVIIe siécle que l’Europe orientale défavorisée et de plus en plus restée en arriére dut renoncer á son röle d’initiateur dans la technique du roulage.28 NOTES 1 Fr. Hanéar: Das Pferd in prähistorischer und früher historischer Zeit. Wien 1955; Sándor Bökönyi: A háziasítás kérdései az újabb kutatások fényében. (Les questions de la domestication á la clarté des recherchen nouvelles). Etnographia 1969. 2 M. Mayrhofer: Die Indo-Arier im alten Vorderasien. Wiesbaden 1966. 3 Fr. Kussmaul: Zur Frühgeschichte des innerasiatischen Reiternomadentums. Zeit­schrift für Ethnologie 1954.; Iwamura Shinobu: Nomad and Farmer in Central Asia. Acta Asiatica 1962.; J. F. Downs: The Origin and Shread of Riding in the Near East and Spread of Riding in the Near East and Central Asia. American Anthropologist 1961. 4 Quant á l’origine de l’étrier, les hypothéses de Lynn White jr. (dans son Technolo­gie médivale et transformations sociales. Paris—La Haye 1969) sont périmées. La nouvelle opinion concernant les Huns comme inventeurs, exposée par Katalin U. Kőhalmi: A steppék nomádja lóháton, fegyverben (Le nomade des steppes, monté, 81

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