Technikatörténeti szemle 11. (1979)
TANULMÁNYOK - Makkai László: L'apport de l'Europe orientale a l'évolution des moyens de transport: cheval - étrier - char
LÁSZLÓ MAKK AI* L’APPORT DE L’EUROPE ORIENTALE A L’ÉVOLUTION DES MO YENS DE TRANSPORT: CHEVAL — ÉTRIER — CHAR Un seul coup d’oeil sur la carte suffit pour constater qu’au point de vue des transports l’Europe se divise en deux grandes régions. Celle á l’ouest de l’Elbe fut géographiquement déterminée á développer les transports maritimes, tandisque l’Est dévait demeurer une région des transports par térré. Une ligne tracée au milieu du continent, de Budapest vers l’Est, sera toujours á une distance d’au moins 600 km des mers et cette distance augmente parfois jusqu’au 1000 km. Par contre il n’y a aucun point de l’Europe occidentale qui serait plus loin des mers que 500 km et cela se réduit au 100 km en Italie et en Grande Bretagne. Mais c’est la possibilité de joindre la mer par transport fluviale qui importé plutót. L’Europe occidentale en abonde. Or dans la moitié orientale du continent une pareille jonction est presque exceptionnelle, comme p. ex. la Vistule pour la Pologne ou le Dniepre pour la Russie. Les éloges du Danube comme voie internationale de communication ne sont que des graves erreurs historiques; jusqu’au milieu du XIXe siede le fleuve était coupé en deux parties par les Portes de Fér impénétrables pour les bäteaux. Le fait que des vastes régions des steppes pontiques furent inaccessibles pour la navigation, n’était qu’une des difficultés qui empéchaient l’exploitation économique de cet immense territoire. L’autre — et la plus grande — difficulté consistait dans la nature de la végétation. On ne pouvait pás mettre en valeur la seule richesse naturelle de ce territoire, l’herbage rapidement dépérissant, que par une change rapide et fréquente des páturages. Or avant l’intention de la locomotive á vapeur la rapidité du déplacement dépendait de la vitesse de mouvement de l’animal utilisé comme transporteur. La domestication du che- val, survenue justement dans les steppes pontiques au tournant des IVe et IIIe millénaires ne servit au commencement qu’á l’augmentation de la nourri- ture humaine. L’attelage du cheval par le joug, imité sur l’attelage du boeuf, done inadéquat, ne contribua a l’accélération du transport non plus.1 Seulement l’invention du léger chariot de guerre á deux roues avec rais et celle du harnais appliqué au cou cheval apporta au milieu du IIe millénaire une augmentation importante de la rapidité, quoique réduite á l’art militaire. En tous cas cette innovation originaire des mémes steppes pontiques fut étroitement liée á la premiére expansion des peuples aryens, expansion rapide due justement á la croissance subite de la vitesse du transport.2 Une nouvelle étape dans l’histoire du transport s’ouvrit par l’équitation, * MTA Történettudományi Intézet 1014 Budapest, Úri utca 53. 75