Technikatörténeti szemle 10. (1978)
A MÉRÉS ÉS A MÉRTÉKEK AZ EMBER MŰVELŐDÉSÉBEN című konferencián Budapesten, 1976. április 27–30-án elhangzott előadások II. - Moreau, H.: A méterkonvenció és a Bureau International des Poids et Mesures
Les inconvénients d'une non-uniformité des mesures se manifestent de nouveau lors des grandes opérations géodésiques effectuées en Europe, la jonction des triangulations d'un pays à l'autre présentant des différences systématiques. Cette constation conduit la Seconde Conférence Générale de l'Association Géodésique Internationale réunie à Berlin en octobre 1867 à recommander : 1) le choix du Système métrique comme système unique de poids et mesures ; 2) la fixation d'une unité de mesure commune pour tous les pays de l'Europe par la construction d'un nouveau mètre prototype européen, dont la longueur devrait être aussi peu différente que possible de celle du Mètre des Archives; la construction de ce nouveau prototype, ainsi que la confection de ses copies destinées aux différents pays, devraient être confiées à une commission internationale dans laquelle les Etats intéressés seraient représentés ; 3) la création d'un « bureau international européen de poids et mesures ». Ces importantes propositions retiennent l'attention du Bureau des Longitudes (Paris) ; le 24 décembre 1867, un rapport est transmis au Gouvernement français sur cette question et sur la nécessité de construire un nouvel étalon « à traits » préférable à l'étalon « à bouts » constituant le Mètre des Archives. Au début de 1868, une commission composée de membres du Bureau des Longitudes et de l'Académie des Sciences de Paris est chargée d'examiner ces problèmes qui, limités à l'étalon de longueur dans les propositions de l'Association Géodésique Internationale, sont étendus à l'unité de masse. Le 20 mai 1869, un rapport de 0. Struve, H. Wild et M. de Jacobi est présenté à l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg. Ce rapport reprend les propositions de l'Association Géodésique Internationale et demande au Gouvernement russe de provoquer la formation d'une commission internationale chargée de la confection des étalons prototypes métriques et de la création d'une unité de mesure véritablement et effectivement internationale. Peu de temps après, le 16 août 1869, ces dernières propositions sont portées à la connaissance de l'Académie des Sciences de Paris ; elles font l'objet d'un rapport de J.-B. Dumas en date du 23 août qui demande en conclusion au Gouvernement français de prendre les dispositions nécessaires pour la formation de la commission internationale proposée par les Russes. Le mouvement d'opinion est alors lancé et les choses avancent rapidement pour internationaliser le Système métrique, tout en donnant à la France la part d'action et d'initiative qui lui appartient. La Commission Internationale du Mètre En réponse à ces voeux, Napoléon III approuve le 1 er septembre 1869 un rapport proposant la création d'une Commission spéciale chargée de préparer les travaux d'internationalisation du Système métrique, et à laquelle seraient conviés des commissaires étrangers. Le 16 novembre 1869, le Gouvernement français envoie aux Etats étrangers une invitation à se faire représenter à cette Commission qui est finalement convoquée pour le 8 août 1870. Sans attendre la réunion de cette Commission internationale, les membres français déjà désignés pour en faire partie commencent de novembre 1869 à mai