Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 1. (Budapest, 1954)
Idegennyelvű kivonatok
Dans sa base se trouvent 7 pédales. La base est ornée d'oves au dessin raide, surmontées d'un faisceau de feuilles d'acanthes. La console se terminant par une volute, est ornée d'un faisceau de feuilles d'acanthes, — identique à celui de la base, — et de feuilles d'églantines délimitées par un fond poinçonné. La beauté principale de la harpe consiste en ses bonnes proportions et en son effet du couleur. Sa couleur de bois d'érable mûr est en harmonie agiéable avec le bouquet d'églantines au dessin léger et délicat, bouquet rendu aéré par de petits boutons jaunes et des liserons bleu-verdâtres. Les guirlandes taillées avec un réalisme prodigieux' suivent organiquement la forme de ia harpe en accentuant sa structure légère et gracieuse (Fig. 2.) D'après son style, ses motifs décoratifs et l'analogie —• connue par des descriptions mais pouvant être identifiée avec notre harpe —• nous datons la harpe des environs de 1780. 2. Harpe à crochets à simple mouvement en érable imprégné en noir, avec des détails dorés. Son corps s'amincissant vers le haut est composé de 7 côtes, avec sur la côt médiane 4 ouies longitudinales. La table est en bois de sapin imprégné en couleur claire. La bordure de la barre servant a fixer les cordes, ainsi que celle de la table d'harmonie sont dorées. Sur le bord étroit supérieur de la table d'harmonie on lit la signature: Naderman (à Paris). (Fig. 3.) La harpe a 7 pédales et 41 cordes dont la première et la dernière n'ont pas de mécanique. (Sur la mécanique on lit la signature apparue au cours de la restauration: J. Guibert). Elle donnait jadis une étendue de Mi bémoldo 3 , accordé en mi bémol majeur. La colonne au dessin plein d'élan est, divisée en trois parties et elle est ornée de motifs connus de l'antiquité et de la Renaissance. Nous signalerons le chapiteau richement décoré, avec une représentation figurative en relief ressortant d'un fond d'or uni. Sur le champ inférieur on voit des Grâces dansantes et flotantes, tenant de leurs mains une guirlande; au-dessous d'elles, dans le premier des trois champ, des feuilles d'acanthes fort débordantes alternent avec des boutons stylisés; dans le deuxième champ un masque féminin est pris de part et d'autre par des rinceaux, poussant des rosaces quadrifoliées, et finalement une ligne de perles comprise entre deux kymations dont un est plat et l'autre plastique, termine le chapiteau. La harpe est simple et de forme classique. Les trois sortes d'or, combinaison d'un or jaune, foncé et argenté, lui prêtent une beauté particulière. (Fig. 4). Les motifs et les paraicularités analysés sont caractéristiques des environs de l'année 1800, haute époque du style empire français. L'analyse du style nous permet d'attribuer notre harpe à cette époque, par contre les harpes analogues de l'étranger, connues par des descriptions, datées, d'après la date trouvée sous la signature, du début XIX-e ciècle, précisément de 1810. Ces données, ainsi que son style nous invitent à dater notre harpe des années entre 1800 et 1810. Nous ne pouvons faire entrer notre définition ni dans l'oeuvre, ni dans le cours du développement de ces maîtres, étant donnée qu'à notre connaissance aucune monographie n'a été écrite jusqu'à présent sur leur activité. Ainsi il nous restent au sujet des deux harpes des questions irrésolues. (Par exemple les petites dimensionsdo la harpe de Holtzman dont le rapport avec son diapason n'est qu'une supposition). Il n'est pas encore éclairci si elle était exécutée en un seul exemplaire ou en plusieurs, sinon en érie. Nos doutes sont appuyées par le chiffre „Nr. 7" et la lettre „N" écrite à côté de celui-ci à l'encre de chine, découverts sur le bois au cours de l'examen mécanique de la harpe). Le deux harpes présentées, comme nous venons de le signaler dans l'introduction de cette étude, sont des pièces rares de la collection du musée. Nous avons étudié ces deux harpes de grande valeur artistique dans l'espoir qu'elles établiront les bases d'une collection spéciale d'instruments de musique de notre musée. Les ouvrages de Mariaual le Jeune et les jeux de reversis au Musée des Arts Décoratifs Éva Koroknay Le Musée des Arts Décoratifs possède deux jeux donx chacum consiste de 4 petites boîtes et des jetons. La boîtes sont de couleur rouge, verte, jaune et d'un os naturel. Elles sont ornées d'incisions noires et rouges, mais surtout vertes et jaunes. Chaque boîte est surmontée d'un cadran rotatif, portant des chiffres de 1 à 10. La différence principale entre les deux ensembles est que tandis que l'un est exécuté