Tanulmányok Budapest Múltjából 12. (1957)

Lakatos Ernő: Budapestkörnyék 1848-ban = La région de Budapest en 1848 313-348

94 Sztanko Soma, Adatok az 1848-ik év eredményeihez. Pest 1868, 14. A szerző három rákosi csatáról tud. „Abonyban tartottuk a zászlószentelést, ápril. 11-én a pesti Rákosmezőn keresztelését ; 16-án másodszor, 21-én harmadszor csatáztunk Pest kapui előtt ; utolsó alkalommal Stromsky főhadnagy halálosan megsebesítve és száznál több altiszt és közhonvéd volt veszteségünk". E. Lakatos LA RÉGION DE BUDAPEST EN 1848 Da formation et le développement de la Région de Budapest commença en 1848. Pendant le dernier siècle, le nombre des habitants de la capitale est devenu sept fois plus grand, mais celui de la Région de Budapest — vingt cinq fois plus grand. De développement de la capitale et de sa Région, aux différents rythmes, commença en 1848. C'est pourquoi il est très important d'esquisser le fondement et la structure de la société établie dans la Région de Budapest. (Dans notre étude, par la «Région de Budapest» nous entendons le territoire qui fut attaché à Budapest en 1950.) Dans cette Région se trouvaient en 1848 deux bourgs (Soroksár et Budafok), dix communes rurales (Újpest, Rákospalota, Rákoscsaba, Cinkota, Rákoskeresztúr, Csepel, Tétény, Albertfalva, Hidegkút et Békásmegyer), et cinq fermes isolées (Káposztásmegy er, Szentmihály, Gubacs, Szentlőrinc et Kistétény). Ce territoire — encore peu peuplé à cette époque — avec ses 20 000 habitants, for­mait seulement un septième de la population de la capitale, mais au bout d'tvn siècle plus qu'une troisième partie. De paysage, à cette époque, n'accusait pas encore les traits caractéristiques de la région de la capitale, il n'y était pas une seule fabrique ou usine. Da région montrait aux yeux des voyageurs contemporains les traits d'un paysage d'agriculture, Du côté de Buda on voyait des vignobles, des vergers, —• du côté de Pest des champs, des jardins potagers et de larges pâ­turages. Des villages étaient simples avec des maisons sans étages, aux murs battus ou en torchis, et couvertes de chaume. Cà et là, du côté de Buda, on trouvait des bâtiments en pierre. Des maisons de rapport étaient inconnues. Généralement une seule famille habitait dans une maison, et tout au plus encore un locataire. En 1846, dans les 2560 maisons de la Région de Budapest habitaient 3479 familles, dix années auparavant, en 1836, dans 2306 maisons furent comptés 2693 ménages de vilains et de serfs. Quant à la nationalité, la population n'était pas uniforme. Dans la Région de Buda habitaient pour la plupart des Allemands, dans la Région de Pest — des Hongrois, des Allemands et des Slovaques. Des Allemands et les Slovaques étaient établis dans les villages hongrois dépeuplés pendant la domination turque au XVII e siècle. Da population s'est augmentée entre 1816 et 1846 — d'après les données concordantes des sources différentes — d'environ 50%. D'augmentation de la population est due en grande partie à l'accroissement naturel, et en petite partie à l'immigration. D'accroissement naturel accusait dans les diverses commu­nes des résultats différents et était, entre 1841 et 1850, de l'ordre de 10 à 20% de la population totale. De mouvement démographique, en général, était caracté­risé par le grand nombre des naissances et des décès. A Soroksár, entre 1846 et 1850, 1137 naissances et 775 décès ont été enregistrés dans les matricules de l'église catholique romaine (nombre total de la population : 3800), l'accroissement natu­rel était donc 362 personnes. Da famine, les épidémies et la guerre de l'an suivant causaient une diminution de la population. En 1848 à Soroksár seul sont morts 396 personnes, c'est à dire 10% de la population totale. (Entre 1846 et 1850 le nombre des naissances y était 1132, celui des décès 1202, la diminution était en­core 70.) En examinant l'âge des morts, on remarque la grande proportion de la mortalité infantile. De nombre des morts au-dessous de dix ans constituait les 60 à 75% de la totalité des décès. Une des causes de l'insuffisance de l'hygiène pu­blique était le manque des habitations convenables. A Budafok, par exemple 154 familles habitaient dans des demeures cavernes. 346

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