Budapest Régiségei 24/3. (1977)

FÜGGELÉK - Szakál Ernő: Megfigyelések, adatok és következtetések az 1974. évi szoborlelet értékeléséhez 199-210

EK NO SZAKÁI, OBSERVATIONS, DONNÉES ET CONCLUSIONS CONTRIBUANT A L'APPRÉCIATION DES STATUES TROUVÉES EN 1974 AUX FOUILLES DU CHÂTEAU DE BUDA I L'auteur rend compte de ses observations faites au cours de la restauration des statues. H fait connaître les données quantitatives des torses, les points de vue du dépouillement des fragments très nombreux et très variés. Outre d'autre examens, les données des matières de pierre, des proportions, de la composition et de l'histoire des costumes étaient également nécessaires pour que les parties formant un tout puissent être assemblées au cours de la restauration. Au cours de son travail, il a observé les diverses techniques de la taille de pierre, les corrections apportées aux sculptures, les points des applications, et il a tiré des conclusions relatives avec restes des matières colorantes et du fait que sur de nombreux fragments et torses, aucune trace de couleur ne pouvait être démontrée. Comme aucune statue n'est intacte, l'auteur décrit avec tous les détails les endommagements des unités importantes reconstruites après les surfaces des cassures. Il énumère les détériorations, les traces de feu et de destruction volontaire retrouvées sur les fragments, et il faut connaître les données technologiques du caractère inachevé,en affirmant * qu' entre la fonction éventuelle et F ensevelissement,il s'est écoulé un laps de temps inconnuDe tout cela, il aboutit à la conclusion que la majeure partie des statues n'avaient pas été érigées et qu'il était plus raisonnable d'établir une connexion entre les statues et l'atelier royal de sculpture que de les considérer comme les ornements des bâtiments démolis du palais. En faisant connaître les us et coutumes des ateliers médiévaux, il prouve que la statue d'évêque seulement dégauchie une pierre à affûter et un modèle d'architecture n'avaient pu échouer dans ce site qu'en provenance de l'atelier. En comparant les différent niveaux artistiques, il estime que, parmi les sculptures, il y a beaucoup d'études, de travaux d'exercice ou d'oeuvres de maître, éventuellement des modèles. Il développe ces idées en analysant surtout deux têtes de roi deux têtes dégauchies avec des moyens primitifs, un torse de statue disproportionné et une tête de modèle barbue et coiffée. Brièvement il s'étend aux relations européennes de l'atelier royal de Buda, aux problèmes de la formation professionnelle donnée dans les ateliers de sculpture de moyen âge,et termine son compte rendu en affirmant que les fouilles ont mis au jour le"cimetière" de l'atelier royal de sculpture du moyen âge. 209