Budapest Régiségei 21. (1964)
TANULMÁNYOK - Zolnay László: István ifjabb király számadása 1264-ből 79-114
L'auteur essaye de présenter les groupes des récompansés par des tableaux. D'après ceci, de cette valeur globale d'environ 1500 marcs à volume d'argent, il échoit 859 marcs au roi et, 260 marcs à la reine. Les Coumans reçoivent une valeur de 134 marcs. Parmi les chefs des familles dirigeantes groupés autour d'Etienne, la famille Hahót bénéficie de 106 marcs, la famille Gutkeled de 44 marcs, la famille Rátót de 60 marcs, — y compris maître Etienne — maître Egyed de génère Monoszló de 61 marcs, et la famille Csák de 63 marcs. L'interprétation du compte, reflète fidèlement l'ébranlement du pouvoir royal, entrainé par l'anarchie oligarchique plus en plus affaibli décadence qui atteindra son point culminant sous le règne de Kun László, fils du roi Etienne. Ainsi le compte découvert par Soranzo, n'étant jusqu'à présent qu'une curiosité économico-historique, devint, par la définition de la raison et de l'occasion historique donnant naissance à toute l'opération, l'une des sources historiques les plus intéressantes de la Hongrie de l'époque. En dehors de la définitions de la datation et l'enregistrement de certains effets historiques finals l'auteur de l'étude tenta de déterminer la personne de Syr Wulam. Bien qu'il ne la voie pas suffisamment attestée, Zolnay soulève la possibilité d'identifier Syr Wulam au cornes Wluinus, comte de la Chambre Royal de Béla IV d'origine juive, banni avant 1264. Zolnay réprouve l'opinion de Huszti qui prend Syr Wulam pour commerçant vénétien et qui rattache l'opération même, ainsi que les transports de marchandises au marché de Venise. Zolnay démontre que l'affluance de nombreux articles se dirigeant vers la Hongrie, par exemple, celui du drap gentois et de l'hermine russe, ne toucha jamais Venise. Ils arrivent en Hongrie par des sentiers depuis longtemps rebattus. Il est ainsi clair, que le Syr Wulam que Zolnay identifie au comes Wluinus, compte juif de la Chambre Royal, ne fut pas commerçant, mais le créancier du jeune roi et de ses barons, disposant d'un capital considérable et liquide. L'analyse des noms de lieux hongrois — lieux de reception des marchandises et des versements — prouve que la plus grande partie de ceux-ci se trouve dans la Hongrie de l'Est, partie du pays appartennant au jeune roi. L'étude fournit de nouveaux données relatives à l'histoire des institutions des droits régaliens, des chambres, du monnayage, de la chancellerie, du comté de chapelle, aux conjonctures de prix et de valeur de l'époque, ainsi qu'aux contracts très étendus du pays et, en plus, elle signale les valeurs culturelles et artistiques du compte en question. 114