Budapest Régiségei 17. (1956)

TANULMÁNYOK - Nagy Tibor: Héraklész bronzszobrocskája Óbudáról 9-44

Cf. encore : G. Lippold, Griechische Plastik, p. 353. — A.Schober, Die Kunst v. Pergamon, pp. 128 et suiv. J'estime que Schweitzer a réussi à séparer et à dater le groupe d'amazones à cheval, d'une part, et, d'autre part, les statues rattachées à l'Amazone couchée de Naples (Géant, trois Per­sans et quatre Gaulois). 49 Les pièces des anathèmes d'Attale sont, on le sait, les transformations de modèles antérieurs. Or, lorsque les sarcophages suivent le type même de »L'amazone morte« transformée dans l'art pergamien, il est évident que les modèles anté­rieurs ne peuvent, quant à notre point de vue, entrer en ligne de compte. 50 R. M. XX, 1905, pp. 214 et suiv. — Les objections renouvelées de Lippold (J. d. I. 37, 1932, pp. 10 et suiv. et Kopien und Umbildungen, pp. 102, 108) ne sont pas convaincantes, car elles suresti­ment l'initiative des «écoles de copistes» qui existaient au II e siècle de notre ère, en Asie Mi­neure, ainsi que leur don de créer des types. 51 Heibig, Führer durch die vatikanischen Sammlun­gen 2 pp. 109—110, n° 166. Amelung, op. cit. p. 217, publie sa photo. 52 EA. II, 385. S. Reinach, Rép. d. stat. II, p. 510, 5. — Amelung range deux autres bas-reliefs dans cette catégorie. 53 V. par exemple E. Bizzo, R. M. XII., 1897, pp. 267 et suiv. V. Salis, Der Altar v. Pergamon, 1912, pp. 88 et suiv. 64 Les chercheurs hongrois, au contraire, font, depuis des dizaines d'années, de louables efforts dans ce sens. 55 Yoir p ar exemple H. C. van Qulik, Catalogue of the Bronzes in the Allard Pierson Museum. 1940. — D. K. Hill, Catalogue classique. Bronzes, Sculp­tures. Walters Art Gallery, I. 1949. (avec une excellente synthèse de la technique du bronze). G. Faider —Feytmans, Les Antiquités du Musée de Mariemont. 1952 etc. 56 A. Furtwängler Über Statuenkopien im Altertum. (Abh. bayer Akad. XX., 1902, pp. 582 et suiv. G. Lippold. Kopien und Umbildungen pp. 147 et suiv. K. A. Neugebauer, Antike Plastik (Amelung Festschr. 1928. pp. 160. et suiv.). 57 Voir çi-dessus pp. 25 et suiv. 58 Pour éviter toute confusion, nous signalons que l'épithète »romain« établit aussi une limite des traditions métallurgiques indigènes existant dans les provinces. Qu'une telle limite soit justifiée, et même, dans certains cas, possible, nous le voyons dans le cas des deux bronzes d'Héraclès de Vienne, cités, dans les notes 73 et 77, dont l'un est «romain» par sa conception et sa technique, tan­dis que l'autre représente Héraclès dans la trans­formation linéaire et par plans des ateliers »indi­gènes» de la Gaule du SucL 59 Les pièces de Brigetio attribuées parfois à Romu­lianus artifex (Paulovics, EPhK. 56, 1932, pp. 183 et suiv. et Pannónia Könyvtár, 2. 1935, fig. 1, 2, ) témoignent suffisamment du bas niveau des ateliers de statuette actifs le long du «limes». La connexion des statuettes de bronze mention­nées çi-dessus mises en rapport avec le socle, marqué du nom de Romulianus artifex, est cependant fort discutable. La trouvaille de Mauer a élucidé le problème de la destination de Vic­toria debout sur le globe. Cf. P. Merlat, Ré­pertoire des Inscriptions et Monuments figurés du culte de Iupiter Dolichenus. 1951, p. 87, planche XIII. 0 La possibilité de l'existence d'ateliers dans la Pannonié du Sud —Ouest a déjà été évoquée à propos de l'Héraclès, de qualité médiocre, de Szálacska (Paulovics, Arch. Ért. 1953, pp. 121 et suiv. et pi. XXV. 1.) et la pièce analogue con­servée au Musée de Zagreb. (J. Brunsmid, Vjes­nik hrvatskoga narodnoga muzej . XIII, 1913—• 1914, pp. 232 et suiv., no 60). Les particularités techniques des deux statues (p. e. la peau de lion, fondue séparément, les yeux revêtus de plaques d'argent — etc.) sont telles qu'il est impossible, en se basant uniquement sur elles, de déclarer qu'elles proviennent d'une même région ou, encore moins, d'un même atelier. Cependant, la statue «Abundantia» (figure assise sur le trône) de Tolnatamási (Csalog, Arch. Ért. 1944/45, pl. LXXIV, 6) permettrait d'en conclure à l'existence d'un atelier dans le Sud —Ouest de la Pannonié ou en Italie du Nord. Nous reviendrons ailleurs sur cette question. n Le plus connu d'entre eux était Zenodorus qui était actif à l'époque de Néron et qui, invité par la Civitas des Arverni travaillait, pendant dix ans, sur place à une grande statue dédiée au culte de Mercure (Plin.,o. c, XXXIV, 45., May­hoff, p. 178). D'autres exemples sont cités par : J. M. G. Toynbee, Some Notes on Artists in the Roman World (Collection Latomus, VI, 1951), p. 52. i2 Nous pouvons négliger Noricum, province voisine. En dehors des ateliers de tailleurs de pierre de grande qualité de Virunum (G. Praschniker, Vi­runum, 1947, pp. 56 et suiv. ; je n'ai pu encore consulter la deuxième édition du livre d'^4. Schober «Die Römerzeit in Österreich 2 » 1953.), nous, ne connaissons pas de vestige d'une sculpture de bronze d'une valeur analogue. Les statuettes de bronze mises au jour à Virunum et dépassant le moyenne provinciale, comme la statue du »Jeune Homme de Virunum«, provien­nent d'Italie. Cf. Schober, op. cit. (première édition) p. 98. ! 3 Parmi les nombreux exemples, citons le bronze moyen d'Héraclès du Palazzo Reale de Naples (L. Curtius, Festschr. f. W. Amelung pp. 62 et suiv.) et le groupe des statuettes de bronze de Zeus décrit par L. Gurtius dans R. M. 49, 1930, pp. 1 et suiv. Parmi les statuettes provenant de la Gaule ou de la Rhénanie (le lieu de prove­nance ne peut pas toujours être établi avec certi­tude), le «Jeune Homme Nu» de la collection de Karlsruhe (K. Schumacher, Beschreibung d. Sammlung antiker Bronzen, 1890, p. 117, no 932) ; la statue de Lar de l'ex-collection Formán (J.

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