Budapest Régiségei 17. (1956)
TANULMÁNYOK - Nagy Tibor: Héraklész bronzszobrocskája Óbudáról 9-44
de séparation qui n'est pas visible que sur une surface de quelques millimètres carrés, est une fêlure ou marque la réunion de deux unités séparées. 9 Je tiens à exprimer mes remerciements à M. László Dömötör, avec qui j'ai pu discuter de toutes les questions relatives à l'interprétation des phénomènes d'ordre technique. 10 Dan ce cas-là, en effet, on n'aurait pas réuni la fonte défectueuse au torse de la statue. 11 Voirtable comparative de la page 328 de ce volume. La seule différence que l'on puisse signaler, à savoir que dans le matériel du bras gauche et de la peau de lion, nous avons, à côté de l'étain, des traces d'antimone, n'est pas essentielle. 12 E. Rizzo, Bull. Corn. 53, 1926, pp. 13 et suiv. — A. Maiuri, Not. d. Se. 1927, pp. 63 et suiv., W. Arnelung, J. d. I 43, 1927, pp. 137 et suiv. ; — D. K. Hill, Catalogue of Classic Bronze-Sculptures, Walters Art Gallery. 1949, pl. XVIII. 13 K . Lehmann-Hartleben. Grossbronzen d. röm. Kaiserzeit. 1927, p. 100, pl. I. avec commentaires de K. Kluge, ibid., pp. 136 et suiv. 14 Gurlitt, AEM. II, 1878, p. 157, n°42, — Benndorf, Ibid, HI, 1879, p. 189, pl. IV. Cf. encore : Babelon— Blanchet, p. 237, n°567, dont l'authenticité est pourtant douteuse. 15 S. Reinach, Rép. d. stat. 220, n° 7. 16 A. Andren, Opuscula Archaeologica, XIII, 1948, pp. 17. et suiv., a dressé récemment la liste et donné la classification des statuettes comme appartenant à cette catégorie. Gh. Picard, Rev. Arch. 1953, pp. 38 et suiv., est également intervenu dans le débat sur l'interprétation de ce type d'Héraclès. 17 B. Filow, Antike Plastik. Arnelung Festschr. 1928, pp. 73 et suiv. —- G. Lippold, Griechische Plastik. Munich, 1950, p. 317. 18 V. le marbre d'Héraclès au bras tendu latéralement et tenant une coupe dans la main, conservé à Villa Albani. A. Furtwängler, Meisterwerke, fig. 108, et pp. 547 et suiv., que complète G. Lippold, Kopien und Umbildungen, Munich, 1923, pp. 231 et suiv. Le cou de la statue conservée à Villa Albani à été complété. Cependant, cela ne permet pas d'affirmer avec certitude que le héros tournait sa tête à gauche. Un port de tête analogue à celui de la statue de Topoliane est également à envisager. V. encore S. Reinach, Rép. d. stat. IL 22,5 (Statue de bronze provenant d'Etrurie). 19 A. Furtwängler, Über Statuenkopien im Altertum. Abh. bayer. Akad. XX. (1902) pp. 580 et suiv. G. Lippold, Kopien und Umbildungen, p. 151. —• G. M. A. Richter dans «Three critical Periods in Greek Sculpture» 1951, traite aussi la question brièvement. 20 C. Robert, Die antiken Sarkophag —-Reliefs. III. 1. pp. 115 et suiv., 131 et suiv., pl. XXXI. et. suiv. 21 Ibid. III. 1, n° 112. 22 Ibid. III. 1, n° 103, et suiv., pl. XXIX, et suiv. 23 Ibid. III. 1, n° 103, pl. XXIX. 24 Héraclès, le buste tourné vers la gauche et la tête levée, tournée également à gauche, se retrouve, dans une attitude «triomphante», rappellant d'assez près celle de la statuette d'Óbuda, sur l'un des sarcophages du Louvre (Robert, III. 1. n°. 105 a. pl. XXIX, et. p. 129. Voir notre figure n°, 3). Malheureusement, cette partie du bas-relief a été complétée après coup et ne peut faire l'objet de comparaisons détaillées. 25 Elle s'accorde à cet égard avec le sarcophage des Uffizi de Florence (G. Robert, III, 1. n°. 104. pl. XXIX). 26 Parmi les variantes de moindre importance des figures de sarcophage, (seul, le sarcophage conservé au Palais Corsini, v. Robert, III. 1. n°. 106, pl. XXX, offre un type nouveau), il est évidement impossible de choisir. Du point de vue de l'effet d'ensemble du groupe de statues de bronze, c'est la solution offerte par le sarcophage, classé dans la catégorie IL 1. par Robert, qui est la plus satisfaisante. Là, le corps inanimé de l'amazone s'étend dans l'axe du pied gauche levé du héros. 27 La distance entre la plante du pied gauche levé et le sol est de 29 à 30 millimètres, soit la même que l'épaisseur de la statue d'Héraclès entre la partie droite du dos et la poitrine. 28 V. à ce propos : A. Furtwängler, Roscher's Lexicon, I. col. 2132, C. Robert, Heldensagen, pp., 427 et suiv., B. Schweitzer, Herakles. Tübingen, 1922, pp. 158 et suiv. 29 Nous trouvons des solutions originales — dues à une composition surchargée — sur un sarcophage d'Héraclès de la Villa Ludovisi et sur un autre au Louvre. {Robert, III. 1. n° 103 et 105.) Dans les deux compositions, l'aventure du taureau de Crête et celle de Diomède se suivent directement et le héros dans la scène avec le taureau, met son pied gauche sur le cou de l'un des chevaux de Diomède. 30 Treu, Olympia, III. pp. 143 et suiv. Pour le cycle d'Héraclès à l'Olympe : G. Lippold, J. d. I. 37, 1922, pp. 3 et suiv., et Griechische Plastik, pp. 121 et suiv., avec bibliographie. 31 A. Furtwängler, Die antiken Gemmen, pl. XII. fig. 25. 32 On pourrait objecter que dans l'un des groupes des vases ioniens archaïques Héraclès porte le »^Acuw« dans la lutte contre le lion {Gruppe, RE. Suppl. III. 1030, 7 et suiv). Mais ces représentations sont très anciennes et appartiennent à un groupe relativement isolé, de sorte que nous ne pouvons guère en tenir compte. 3 3 Statuette de bronze d'une sépulture à chambrette des environs de Pérouse : A. Minto, Not. d. Se. 1914, pp. 135. et suiv., fig. 2. Selon l'A. A. 1921, p. 18. elle provient du sommet d'un candélabre ou d'un cottabos, — J. Bayet (Hereié. 1926., p. 169) voit une influence dionysiaque dans la statuette qui tient un rhyton dans la main gauche et pose son pied gauche sur une olla. V. encore A. Furtwängler, Die antiken Gemmen, pl. X. fig. 11, et pl. LVII : fig. 17 (dans cette dernière, 3 Budapest régiségei 33