Budapest Régiségei 15. (1950)
Nagy Tibor: A sárkeszi Mithraeum és az aquincumi Mithra-emlékek 45-120
3. Bronze moyen d'Hadrien. Buste de l'empereur, vêtu d'une cuirasse et se tour, nant à droite. Les légendes de l'avers et du revers se sont complètement effacées2. Autels 1. Autel votif en pierre calcaire, brisé en trois morceaux (fig. 4). Hauteur : 48 cm, largeur : 15 cm, épaisseur : 15 cm, hauteur des lettres : 2.3 cm. Inscription : Fontfi d(eiP)] | Sep (timius) Volenti [ nus opt(io). A la première ligne au moins deux lettres ont été mutilées : on pourrait combler ce vide par Fonti dei, ou par la formule plus fréquente de Fonti deo, voire par Fonti perenni (CIL. III. 10463, 15184, 24, Hoffiler—Saria, n° 222.) ou bien par Fontibus (Cil,. VI, 404). La leçon que nous venons de proposer semble être confirmée par l'inscription d'un autel du mithréum récemment découvert à Aquincum : Fonti dei Iulius Severus pro se et suis v. s. I. m. (Bp. R. XIII, p. 550). 2. Autel votif en pierre calcaire, brisé en quatre morceaux (fig. 5). Hauteur : 48 cm, largeur : 5 cm, épaisseur : 15"7 cm, hauteur des lettres : 2*3 cm. Inscription : Tra(n)sitfti (dei ?)]\Sep(timius) Va\lenti\nus opt(io). A la première ligne on constate la mutilation d'au moins deux lettres. La reconstruction Transitus dei est confirmée par l'inscription analogue du I er mithréum de Poetovio (Hof filler —Saria, n° 29\). La chute de n en position préconsonantique est attestée par plusieurs exemples pour notre province. Inutile de penser au dieu indigène Trasitus (cf. K. Kerényi, Revue Internationale des Etudes Balkaniques, 1938, pp. 421 ss.), invoqué aussi par l'inscription d'une pierre d'autel de Brigetio {CIL. Ill, 10963). 8 3. Autel votif de pierre calcaire (fig. 6). Hauteur : 45 cm, largeur : 17 cm, épaisseur : 12 cm, hauteur des lettres : 2*3 cm. C'est à cet autel qu'appartient aussi le fragment d'un rebord fait d'une pierre analogue, où l'on lit le nom de CAVTO. Les surfaces des deux brisures présentent une correspondance s Leçon fautive : V. Ondruch, I v imes romanus na Slovensku. 1938. p. 47, n" 33 et pi. II, fig. 4. — A propos de cet autel A . v. Domaszewski a déjà renvoyé à un autel de Carnuntum (Cil,. III. 4444). si parfaite que l'appartenance réciproque de l'autel et du fragment de rebord ne peut être mise en doute. L'inscription entière est à lire de la façon suivante : Cauto I Sep(timius)\Vale\ntinus\opt(io). Étant donné qu'à droite le rebord du fragment est entier, rien ne nous autorise à lire Cauto [p(ati)]. C'est ici qu'au lieu du datif Cauti, Caute on voit paraître pour la première fois Cauto (voir Cumont, PW. — RK. »Cautes«, col. 1813). Selon le témoignage de CIL III, p. 2576 les substantifs de la troisième déclinaison prenaient souvent les désinences de la deuxième. 4. Fragment du rebord d'un autel votif en pierre calcaire. Hauteur : 7.5 cm, largeur : 10.5 cm, hauteur des lettres : 5.4 cm. Vu que la pierre est mutilée à ses deux côtés, on n'y peut déchiffrer qu'un M qui est à compléter de la façon suivante : [D. S. I.J M. Selon toute vraisemblance on doit rattacher à cette pièce même le fragment suivant. 5. Fragment d'un autel en pierre calcaire (fig. 7). On n'en a retrouvé qu'une plaque ayant 16 de haut, 6 cm. de large et 3 cm. d'épaisseur. Cette plaque qui doit avoir appartenu au rebord de droite de l'autel, présente quatre lettres ayant 3.5 cm. de haut. Voici les deux leçons hypothétiques auxquelles on pourrait penser : 1. D.S. I.JM | \templu]m\ [vetust. co]n\ lapsum rjes [tituit. 2. D. S. I.JM | | | sacrariujm I [extruendu] m \ [fecit pecuj n | [ia sua in r]e[s | ua. Nous adopterions plus volontiers la prenfière qui nous paraît d'autant plus admissible que les lettres de ce monument sont,au point de vue du type des lettres, comparables à l'inscription de l'autel de Sept. Valentinus (I er tiers du III e siècle). Le grand bas-relief du sanctuaire, ainsi le mithréum lui-même, remontent à coup sûr à la fin du II e siècle. Dans ces conditions l'inscription du grand autel dont quelques fragments nous sont parvenus ne pouvait se rapporter à la construction du sanctuaire qui, selon le témoignage du grand bas-relief, devait avoir lieu 107