Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 31. (1978) - Festschrift für Richard Blaas

Silvio FURIANI: Metternichs Plan einer italienischen Zentraluntersuchungskommission auf dem Kongreß von Verona

192 Silvio Furiani fördern: Tatsache ist, daß Metternich den Entschluß faßte, die bis dahin durch Sondierungen mit Vertretern italienischer Staaten geführten Vorver­handlungen abzubrechen, das Versprechen, Kardinal Consalvi und anderen Regierungen eine Denkschrift zuzustellen, nicht zu halten und die Frage selbst ausschließlich dem Kongreß als Verhandlungsgegenstand zu unterbrei­ten. Über diesen Gesinnungswandel des Fürsten berichtete Pralormo aus­führlich nach einer Anfang August erfolgten Unterredung34): „Les reflexions, que V. A. a daigné me communiquer dans la Dépéche Nr. 50 touchant les avantages et les inconvenients qui pourrait avoir l’établissement d’une Commission mixte d’enquéte en Italie, son desir d’avoir connaissance du mémoire, qui m’avoit été assure étre destine au Cardinal Consalvi, ont fait sujet d’un entretien, que j’ai eu avec S. A. Mr. le Prince de Metternich. Le Prince avait prévu une partié des objections que la premiére idée de cet établissement pouvait faire naitre en Italie. Son attention s’est constamment porté ä les écarter. Quelle que sóit l’utilité qui puisse selon sa maniére de voir resulter des travaux de cette Commission le Prince n’hesiterait pás ä y renoncer, si eile dévait se trouver le moins de monde en opposition avec les principes invariables de justice, et de bonne politique. Parmis ceux ci il place en premiere ligne le respect pour l’independance des Souverains, le droit de chaque individu d’etre jugé par ses propres juges, et la neces- sité d’entourer la magistrature de la plus grande considération. Ce n’est done qu’au- tant, que la Commission mixte ne serait pas en opposition avec aucun de ces principes, ou de ces droits, qu’il pourrait la proposer aux souverains de l’Italie, et les engager ä y concourir. Mais plus cette question est grave, et compliquée plus il pense, qu’elle doit étre traitée en présence affin que du frottement des opinions, du choc des objections il puisse en rejaillir une vive lumiére, une entiére convinction. C’est pour le mérne motif, qu’au lieu du mémoire pour le Cardinal Consalvi dont il avait été question S. A. s’oe- cupe de la redaction d’un travail complet dans le quel il cherchera'a resoudre toutes les difficultés, toutes les objections qu’on pourrait faire au projet en question. Ce tra­vail sera apporté au Congrés et soumis ä tous les Souverains comme matiére ä leurs déliberations. Le peu de semaines, qui vont se passer avant cette réunion ne permet- tent pás de erőire, que des communications qui devraient se faire ä íme grande di­stance ou bien une discussion par éerit puisse amener des resultats prompts, et satis- faisants. Tel est le resumé de la conversation, que S. A. le Prince de Metternich a bien voulu avoir avec moi. V. E. verra sans doute avec plaisir cette conformité des principes dans la politique des deux Cours, conformité qui promet le plus heureux accord dans les dé­liberations du prochain Congrés.“ Die hier für die in Verona versammelten Regierungshäupter angekündigte Denkschrift wurde weder abgefaßt noch eingereicht. Fest steht jedoch, daß der Staatskanzler, nach Erhalt der ihm von Sardagna im Bericht vom 27. Oktober zugeleiteten Stellungnahme über die Frage der Kommission, un­ter den drei Lösungsmöglichkeiten jener zugunsten der Errichtung einer Po­lizeizentralstelle den Vorzug gab, worüber er am 19. November Graf De La Tour als ersten Vertreter eines italienischen Staates informierte35). Met­ternichs Verzicht auf eine Kommission in der Form eines Zentralgerichtes oder einer Zentraluntersuchungsbehörde nach dem Mainzer Vorbild war nicht nur durch die Schwierigkeiten, welche der Plan hervorgerufen hätte, 34) Pralormo an De La Tour, 1822 August 6 Wien (n. 39): ebenda, Cartella 44. 35) Furiani in Nuova Rivista Storica 40 (1956) 31.

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