Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 20. (1967)

SPRUNCK, Alphonse: Francisco Bernardo de Quiros, ein spanischer Diplomat im Dienste des Hauses Österreich während des spanischen Erbfolgekrieges

Francisco Bernardo de Quiros, ein spanischer Diplomat 15 hommes en envoyer encor en Espagne 10 mille de leurs propres Troupes nationales savoir 6 mille pour la Catalogne et 4 mille pour le Portugal, S. M. se contentera que ces 6 miile troupes sont tous gens de pied, afin d’epargner l’embarras et la depense du transport de chevaux, et parce qu’aussi la cavalerie dont eile aura besoin pourra lui etre envoyée d’Italie plus commodement et á moins de frais. Par ce moyen Sa Majesté se trouvant secourüe de 22 mille troupes pourroit avec les autres Troupes alliées qui sont encor en Catalogne et avec les siennes propres former un corps d’armée d’environ 30 miile hommes et laisser par dessus cela 6 miile autres en Catalogne tant pour la garde des places de Barcelonne, Lerida, Gerone, Tortose, Alicante et Denia que pour couvrir le Lampourdan contre le corps qu’y tiennent les Ennemis vers le Roussillon. Pareillement Sa Majesté Portuguaise pourroit avec le renfort de 4 mille hommes qui lui seroit envoyé, former une armée de 18 á 20 mille hommes, et non seulement reprendre les places qu’elle a perdiies cette Campagne, mais aussi agir de son coté ofensivement contre la Castille, diversion d’autant plus necessaire qu’autrement les Ennemis, voyant le Roy de Portugal desarmé, et hors d’Etat de rien entreprendre contre eux, tourneroient toute leur force contre Sa Majesté Catholique. Le Commandement des Armées est un autre point qui demande toute l’attention des hauts Alliez, les evenements passés leur ont assez fait connoitre la necessité qu’il y a de le regier d’une autre maniere qu’il ne l’a été jusqu’icy. Non seulement les Generaux n’ont pas eu pour Sa Majesté la defe­rence qu’ils lui devoient, mais ils ont été divisés entre eux, et pendant que cette confusion durera, il sera comme impossible d’effectuer rien de considerable en Espagne, c’est pourquoi S. M. estime qu’il est de l’interét commun des alliez, aussi bien que du sien propre de lui laisser une plus grande authorité sur les armes communes et de luy envoyer un general d’experience et de reputation ä qui tous les autres soient subordinés, et qui ne le sóit qu’á S. M. La personne du Prince Eugene de Savoye lui paroit la plus propre pour cela, et S. M. espere qu’il ne s’y rencontrera pás de dificulté, presentement que Son Altesse Electorate de Hannover a accepté le commandement de l’Armée de l’Empire, et que la situation de la guerre d’Italie ne requiert plus qu’on y tienne deux Armées, ni par consequent que deux generaux d’une aussi grande distinction que le sont S. A. R. de Savoye et le prince Eugene y soient occupés ensemble, et sera plus convenable ä Tun et á l’autre d’agir separement et comme la gloire de finir la guerre du cőté de lTtalie semble devoir étre laissée tout entiere á S. A. R. de Savoye, de mérne il ne manque plus ä celle du prince Eugene que de venir aider S. M. á finir celle de l’Espagne. Peut étre semblerat il icy peu necessaire de parier du commandement

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