Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 12. (1959)

HRAZKY, Josef: Die Persönlichkeit der Infantin Isabella von Parma

210 Josef Hrazky vrai, que les gens de merite sont le plus petit nombre, il est aussi vrai, qu’ils se conforment ä l’usage et trouvent un def(f)aut de merite que de ne s’y pás conformer: c’est VI. 4 a. done comme ä la plus adorable de toutes les creatures et non seulement dite adorable, mais regardé comme telle d’aprés les preuves les plus evidentes, que je m’advance pour implorer vos bontées. epargnés de grace mon pauvre coeur. l’amour de Dieu me persecute, c’est de vous qu’il se sert pour se vanger de moi, qui l’ai si longtemps bravé. n’emploiés done pas toutes vos avances, si vous ne voulés me voir expiré de plaisir ä vos pieds. joués mal vos concerts ä l’éclavecin. il me fut antipatique, il m’est devenue trop eher, depuis que je vous ai entendu, et il pouvoit me donner la mórt. il est vrai, qu’elle seroit bien douce, mais autant plus je ne pour[r]ois vous aimer, laissez moi done vivre pour vous adorer eter- nellement! Voila des vers en prose magnifiques. on devrait parier ni du passé ni du present ni du future, je n’ai pu éerire autre chose, quoique mon amitié sóit passé, present et future. VI. 14. Bonjour, chere Soeur, comme a peine j’ai les yeux ouverts, je ne puis bien repondre ä vos questions, je vous dirai cependant, que je me porté bien, que j’ai bien dormis, que je vous aime ä la rage, que j’espere vous bien baiser, aussi que je serai charmée de vous voir, de vous baiser et etre baisé par vous. l’Emp. [ereur] devoit aller ä la chasse, je ne scais pas, s’il y va. s’il y va, l’archiduc ira aussi, vous dinerés ches moi, en ce cas la il y a ä ce soir ni cercle ni jeu. mais nous voirons du monde. Il faut etre bien mise, mais pas trop parée. vous sgaurés tout ce que je ne sgai qu’ä demie. des que je pourrai l’apprendre, je suis inquiet(t)e ä mourir de votre poitrine. vous avés bien raison de n’en pas faire de bruit, je vous prie au reste sur ce point lä de me mander exactement tous les jours ce qui en est, vous sgavés que c’est ma seule consolation, sans quoi je mour(r)ois. Adieu, je vous baise et adore ä un point que je ne sgaurois dire et qui me fait trembler prés vos pieds ä la moindre futile incommodité. VI. 15. Mon Frére Charles i) a passé une meilleure nuit que la precedente. je sgauroi le détail aprés, mais je n’ai pas voulu manquer ä vous en donner les premieres nouvelles, heureuse, si on peut vous convaincre, combién je vous aime. adieu. X. 10. Endlich fange ich an zu hoffen: der brúder Carla) hat eine recht gude nacht gehabt, anstatt daß diese hette sollen grausame seyen. Du kannst dich wohl einbilden, wie frohe man ist. die nacht war nicht vom besten für uns, weil man ist beständig in forcht gewesen, doch beßere als die Vorige, adieu, weil ich gestern en train von portrait war, so schicke ich dir die zwey, die ich gemacht habe. * 2 >) Erzherzog Karl, geboren am 1. II. 1745, der Zweitälteste Sohn des Kaisers. Die Nachrichten vom Krankenlager erhält Isabella durch den Kaiser. 2) Am 26. Dez. 1760 ist Erzh. Karl an Blattern erkrankt und in der Frühe des 18. Jänner 1761 gestorben.

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