Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
passer pour aller en Hongrie; et en effet peu de jours apres etre entres dans le pays nous connumes bien par le discours dii lieutenant de ISL. Teleki, qui viut au devant de nous, qu'il avait ordre de ne laisser passer personne de Hongrie en Pologne. Ce qui nous fit perdre toute esperance de pouvoir passer aupres des mecontents et d'execiiter de plus pres les ordres. que j'avais et meme de communiquer avec eux. Mais pour ne laisser rien a faire de ce qui depende de nous. nous nous resolumes d'expedier au general Wesselin. qui n'etait qu a environ vingt lieues de nous, aupres duquel il y a toujours quelques-uns des directeurs et conseillers de la communaute. pour leur faire savoir notre venue dans le pays et les inviter a envoyer quelques-uns dVntre eux sur notre route, par qiii je leur puisse faire entendre particulierement le sujet de ma mission et les intentions de Sa Mte a leur egard. Xous avions trouve un expedient pour faire passer quelqu'un chez ledit Sieur Wesselin et celui que nous avions instruit etait pret a partir lorsque nous vimes arriver dans le lieu. oii nous etions, trois de ces mecontents, qui venaient en ces quartiers-la pour leurs affaires particulieres. Xous les joigmmes aussitot et ayant sru qu ils etaient gens a qui l'on pouvait parler et se decouviir siirement. nous leur finies connattre la peine ou nous etions de ne pouvoir avoir de communieations avec leurs principaux et leur faire savoir le sujet de ma mission. Nous nous entretinmes pendant quelques lieures de toutes choses qui nous importaient de savoir de leur part; et pour leur faire entendre de la notre, je leur fis voir la lettre de creance, que j'avais de ]\f. de Marseille pour leur communaute et ils en congurent de si grandes esperances de la protection •de Sa Mte. que je n'eus pas de peine a les faire resoudre de retourner sur leurs pas pour aller informer leurs principaux de ce qu'ils venaient d'apprendre et les porter. ainsi que je les en requerais. a envoyer quelques-uns des plus considerables d'entre eux a M. le prince de Transilvanie, vers le<|uel je m'avaneais. afin que sous pretexte de le solliciter de se declarer ouvertement en leur faveur, je puisse avoir communication avec eux et concerter ce qu'il y aurait a faire pour le bien de leurs affaires. Ils se chargerent avec joie d'aller annonc-er cette bonne nouvelle a leur communaute et ne me laisserent point douter, qu'elle ne deputat aussitot a J\I. le prince de Transilvanie des plus considerables d'entre eux. avec plein-])ouvoir et toutes les instructions necessaires pour s'engager a tout