Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
128 ERDELYI ORSZAGGYt LEbl EMLEKEH. ce que Ton desirait d*eux. Nous continuames ensuite notre voyage avec plus de certitude du succes qu'on s'en etait promis et passames peu de jours apres chez Teleki. que nous apprimes s'etre rendu chez lui a 8t-Peter atin de nous y recevoir et de savoir le sujet de notre venue en son pays, dont il etait fort impatient et curieux pour les vues et les tins particulieres qui seront connues ci-apres. II y avait alors heureusement chez lui cinq ou six des principaux des mecontents et nous efimes une nouvelle occasion, et bien favorable, de faire savoir mieux & leur communaute les ordres que j'avais de 1'assurer de la protection de Sa Mte. .Te ne laissais rien dire pour les en bien persuader et pour les animer et fortitier dans le dessein qu'ils ont de se tirer d'oppression; et conime je connus qu'il y avait de la division entre eux au sujet du commandement, les uns tenant pour M. Teleki, je leur tis comprendre que s'ils ne se reunissaient et ne convenaient d'un clief, je ne pourais leur laisser esperer aucuns effets de la protection de Sa Mte, ni meme aucune declaration favorable de M. le prince de Transilvanie, aupres duquel ]\r. Teleki ayant le credit qu'ils savaient, il nie paraissait qu ils ne pouvaient mieux faire que de l'engager dans leurs interets, en lui temoignant toute contiance, qu'ils l'avaient assez eprouve, qu il les avait toujours ])iis a coeur plus qu'aucun autre de ceux, qui approchent 31. le prince de Transilvanie, qu'ils connaissaient assez son merite et son application, et que d'ailleurs il avait eu le commandement de leur milice auparavant quil eut ete defere audit Sieur Wesselin qui meme ne l'aurait que jusques a la fin du mois de Juin, quils pouvaient assez juger les inconveniens qui leur arriveraient s*ils voulaient exclure ledit Sr. Teleki et se passer de lui, qu'ils avaient un interet essentiel de le menager et de se le rendre favorable dans la consideration ou il etait aupres de son prince et de la princesse. pouvant en esperer autant de secours qu'ils en auraient eu a craindre de mauvais offices s'ils le desobligeaient. Cette remontrance, que je leur tis, eut le succes et lit les deux effets que je m'en proposais, et obligea 31. rl'eleki. II m'en sut gre et il me parut plus echauffe et plus porte a entreprendre leurs affaires, et eux en connurent mieux la necessite et 1'avantage de se reunir et de convenir en sa faveur, leur division les rendant incapables de rien faire de bien. .Te ne pris pas moins de soin aussi d'exciter 31. Teleki a se charger de leurs inteiets par tout ce qui pou-